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Amina Rachid rejoint son amour à l’au-delà en moins de deux ans

© D.R

Visiblement, la star, de son vivant, Amina Rachid, n’a pas supporté le décès de son mari, Abdellah Chaqroun. Elle n’a pu tenir le coup que pour moins de deux ans pour le rejoindre, lundi, à l’au-delà. Sa tristesse, au cours de cette période, était tellement perceptible lors des événements auxquels elle s’est affichée. En foulant le tapis rouge de la dernière édition du Festival international du film de Marrakech, Jamila Benomar, alias Amina Rachid, semblait attristée par l’absence de son conjoint puisqu’elle était habituée à sa présence à ses côtés à des occasions pareilles.

Aussi, au dernier Festival ciné-plage Harhoura, qui lui a rendu hommage, celle-ci apparaissait très triste. C’est dire que son amour lui manquait. Une émotion doublée par la fatigue assez apparente de par l’âge avancé de l’artiste décédée à 83 ans. A vrai dire, la nouvelle du départ de cette artiste était incroyable puisqu’elle laissait voir un air de jeunesse malgré le grand nombre d’années au compteur de son existence. Il a fallu que son décès soit confirmé par le président du Syndicat marocain des professionnels des arts dramatiques, Messaoud Bouhcine, pour être crédible. La volonté divine étant la vérité la plus absolue après une longue vie couronnée par un aspect de vieillesse qui s’est emparé, depuis quelques années, de Feue Amina Rachid. Quand bien même, elle était constamment souriante voire élégante. Un apparat qui lui a valu l’admiration de plusieurs générations. Jeunes et grands ne manquent pas d’exprimer leur appréciation à l’égard de l’artiste connue également pour son humour. Un sens qu’elle performe avec brio dans ses rôles également.

Entre personnages dramatiques et comiques, le parcours de la défunte, née en 1936, était assez varié. Elle est d’ailleurs considérée en tant que l’une des icônes du théâtre, du cinéma et de la télévision. Elle a même fait son entrée, à un très jeune âge, dans le 7ème art avec le film «Le médecin malgré lui» du réalisateur français Henry Jacques, une production franco-maroco-égyptienne. Une participation qu’elle a faite en 1955. Une période connue pour le conservatisme des familles marocaines. Outre cette œuvre, l’actrice a pris part à plusieurs films dont «A la recherche du mari de ma femme» de Mohamed Ben Abderrahmane Tazi (1993), «Lalla Houbi» du même réalisateur (1996), «Destind’une femme» de Hakim Nouri (1998), «Elle est diabétique, hypertendue et refuse de crever» du même cinéaste, (2000) et «Les Anges de Satan» d’Ahmed Boulane (2007). Des rôles qui feront que le nom d’Amina Rachid reste gravé dans les annales de l’histoire de la scène artistique marocaine.

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