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Après le Grand prix du concours Mohamed Reggab: Abdelhafid Aissaoui prépare son nouveau court-métrage

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«Quand je collabore aux plateaux de tournage étrangers à Ouarzazate, je fréquente des cascadeurs et figurants qui me parlent de leurs soucis financiers. C’est pour cela que j’ai décidé de parler de leur souffrance dans mon premier film».

Après avoir remporté le Grand prix du concours Mohamed Reggab du court-métrage lors de la 8ème Université d’été du cinéma initiée récemment par la Fédération nationale des ciné-clubs à Casablanca pour son «Dernier souffle», le jeune réalisateur Abdelhafid Aissaoui, prépare un nouveau court-métrage. Agé de 24 ans, bachelier en économie, M Aissaoui prépare une licence en réalisation à Ouarzazate et envisage de poursuivre ses études à Martil.

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Quant au film qui a raflé le prix, il est inspiré d’un quotidien vécu. «Quand je collabore aux plateaux de tournage étrangers à Ouarzazate, je fréquente des cascadeurs et figurants qui me parlent de leurs soucis financiers. C’est pour cela que j’ai décidé de parler de leur souffrance dans mon premier film», explique le jeune réalisateur. C’est peut-être l’une des raisons qui l’ont poussé à créer sa propre société de production, «pour pouvoir postuler aux appels d’offres lancés par le Centre cinématographique marocain», a-t-il-dit.

Encouragé par le succès de son court-métrage, il se penche déjà sur un nouveau scénario. «J’étais optimiste pour cette compétition. Quand j’ai décroché le prix, j’ai eu un deuxième souffle pour écrire un autre scénario», indique le jeune réalisateur.

Le prochain court-métrage va être tourné à Oujda avec la même équipe que la première œuvre cinématographique. «Le nouveau film raconte l’histoire d’un père de famille âgé travaillant dans un marché aux puces. Chaque matin, il fait l’épargne de 6 DH pour prendre un ticket de tiercé. Quand il n’aura pas, un de ces jours, de quoi en acheter, il se mettra à vendre les objets de la maison. Chose qui va faire fâcher son épouse laquelle quittera la maison. Au fil du temps, il dénichera dans un jardin un objet qu’il vendra à 20 DH. De quoi acheter ledit ticket de tiercé qui lui permettra de gagner 80 millions. Sauf que c’est sa femme qui en jouira avec son fils parce que le père perdra la tête !», dévoile-t-il à propos de l’intrigue de son œuvre dont le rôle principal sera interprété par Hamid Najah. «Le 2ème projet sera plus professionnel parce que j’ai davantage de ressources financières de par l’allocation offerte par l’université d’été et qui s’élève à 5.000 DH», précise le jeune réalisateur en rappelant qu’un proche parent disposant d’une société de production lui vient en aide. «C’est mon père qui m’offre du matériel pour travailler», enchaîne M. Aissaoui.

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