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Azlarabe Alaoui perce les secrets de Tazmamart

© D.R

Le réalisateur marocain Azlarabe Alaoui prépare un long métrage intitulé «Kilikis, la cité des hiboux». «Le film relate l’histoire de soldats détenus à Tazmamart», révèle à ALM le réalisateur en précisant que l’œuvre cinématographique, dont la sortie est prévue en 2017, est déjà tournée et montée. «Je suis en train de travailler sur 167 images avec effets spéciaux. Je suis à la recherche d’une coproduction à cet effet», enchaîne le réalisateur qui s’entoure, pour les fins de son film, d’un cast de renom à l’instar des comédiens Amine Ennaji, Mohamed Rzin, Rawya, Naima Lamcharki, Kamal El Kademi, Hassan Benbadida, Jamal Laababsi et Asmae Saouri.

A propos du choix de l’intitulé de son long-métrage, Azlarabe Alaoui le justifie par la volonté de «fouiller dans ce qui relève du Maroc profond et ses implications en termes de marginalité et de marginalisation en termes de caractère humain chez le détenu comme chez le geôlier».
Ceci étant, l’histoire du film semble relever du réel. «La cité des hiboux est davantage un traitement dramatique d’une expérience personnelle qu’un traitement fictionnel absolu», poursuit le réalisateur en s’exprimant sur les sources dans lesquelles il puise l’intrigue de son œuvre. «Les faits me viennent d’histoires vécues ça et là, voire d’informations recueillies sur la prison la plus célèbre de ma région natale (Errachidia) pendant les années 70 et 80», ajoute Azlarabe Alaoui en insinuant que les gardiens de la prison de Tazmamart étaient eux-mêmes d’éternels prisonniers. «Le film est une dénonciation de la privation de liberté», avance-t-il en estimant que ce long-métrage est un hymne à l’humanisme en s’érigeant en porte-voix de toutes les personnes marginalisées indépendamment de leurs croyances ou des métiers qu’elles exercent.

Outre «Kilikis, La cité des hiboux», Azlarabe Alaoui compte, pour rappel, à son actif un premier long-métrage. «Dans le film, « Andromane, de sang et de charbon », j’ai pénétré le monde de la marginalité et de la marginalisation avec tout ce que cela implique de violence morale, sociale et économique», rappelle le réalisateur en révélant que ce long-métrage lui a permis de développer une vision axée sur l’humain et l’humanisme. De quoi être d’un bon apport pour les cinéphiles.

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