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Azlarabe Alaoui sort «La cité des hiboux» au 19e Festival de Tanger

© D.R

Il prépare également un documentaire sur Mohamed Hassan El Joundi

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Niché entre les montagnes du Haut Atlas, l’existence  de ce lieu est restée longtemps hors de l’histoire, jusqu’au début des années 1990. Il s’agit du fameux Tazmamart.

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Le nouveau long-métrage «La cité des hiboux» de son réalisateur Azlarabe Alaoui sortira lors du 19ème Festival national du film de Tanger prévu du 9 au 17 mars 2018. Cette sortie est annoncée par le cinéaste qui vient de rentrer de Rome où il a fait la post-production de son film. Il explique le choix de la capitale italienne par «un traitement spécial pour les effets spéciaux, notamment au niveau de l’étalonnage et du mixage». Ces images avec effets spéciaux étant au nombre de 167. Par l’occasion, le réalisateur dit avoir éliminé certaines scènes «à cause des difficultés d’avoir une autorisation de tournage des scènes de drone notamment».

A propos du synopsis du film qui a bénéficié de l’avance sur recette, le réalisateur indique que «La cité des hiboux» est un groupement d’habitations réunissant familles et gardiens d’un centre de détention secret. Niché entre les montagnes du Haut Atlas, l’existence  de ce lieu est restée longtemps hors de l’histoire, jusqu’au début des années 1990. Il s’agit du fameux Tazmamart.

Pour leur part, les gardiens, qui y habitent, consument leur temps à assurer, à tour de rôle, la surveillance des lieux, en longeant chaque jour un pont suspendu sur un ravin profond et reliant le douar à la prison de la citadelle. Quant aux personnages, dont les chemins et les destins se sont séparés, ils n’ont que le lieu en commun. «Le destin leur a tout de même appris qu’en réalité «la cité des hiboux» n’est qu’une grande prison où tout le monde est incarcéré, gardiens et détenus», détaille le réalisateur. Et ce sont des comédiens de renom à l’instar d’Amine Ennaji, Mohamed Rzin, Rawya, Naima Lamcharki, Kamal El Kademi, Hassan Benbadida, Jamal Laababsi et Asmae Saouri qui se sont mobilisés autour du cinéaste pour les fins de son film que celui-ci prend pour un hymne à l’humanisme.    

Outre «La cité des hiboux», Azlarabe Alaoui compte, pour rappel, à son actif un premier long-métrage. «Dans le film, «Andromane, de sang et de charbon», j’ai pénétré le monde de la marginalité et de la marginalisation avec tout ce que cela implique de violence morale, sociale et économique», rappelle-t-il.

Et ce n’est pas tout ! Le cinéaste se prépare à tourner, à partir du 26 janvier, un nouveau documentaire à propos de feu Mohamed Hassan El Joundi qui sera produit par la société Saiss Medit. Le choix du réalisateur s’est porté sur le défunt acteur pour la renommée de celui-ci dans le monde arabe à travers notamment ses participations à d’éminentes œuvres historiques telles que «Arrissala» et «Alqadessia» entre autres œuvres arabes assez connues. «D’autant plus que l’artiste défunt est l’exemple de l’artiste brave», indique le réalisateur qui a eu la belle idée de documenter la vie de cet acteur. De quoi faire graver davantage le nom de Mohamed Hassan El Joundi dans les annales de l’histoire artistique.

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