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Cinéma : Hicham Lasri signe sa 4è participation au festival international du cinéma de Berlin avec « Jahiliya »

© D.R

Le réalisateur, scénariste, romancier et illustrateur marocain Hicham Lasri, signe sa quatrième participation au festival internationale du cinéma de Berlin (Berlinale) qui est à sa 26 édition, avec la projection de son film « La blessure la plus rapprochée du soleil » (Jahiliya), un film choral qui traite de la hogra (« le mépris » en arabe marocain).

Après « Affame ton chien », « The sea is behind » et « Headbang Lullaby », Hicham Lasri revient à Berlin avec « Jahiliya », projeté dans la catégorie forum du festival, une histoire mouvementée de six personnages dans un cadre marqué par des tragédies sociales.

Hicham Lasri, qui appartient à la nouvelle vague des réalisateurs marocains, a confié que contrairement à ces précédents films qui avaient un caractère surréaliste, « Jahiliya » est une voix plurielle mettant en fusion trois ou quatre événements qui n’ont aucun lien temporel en commun.

« Mon boulot c’est de transmettre des émotions (…) je préfère être un contradicteur de la société », avait confié ce jeune réalisateur dans des déclarations à la presse.

Après des études de droit, Hicham Lasri se lance dans une carrière d’écrivain et de dramaturge avec la pièce de théâtre, (K)rêve (2006) et le roman Static (2008). Puis il réalise plusieurs courts métrages avant de réaliser son premier long métrage, « The End », en 2011.

Hicham Lasri enchaîne son parcours cinématographique par la réalisation de 5 autres longs métrages, à savoir « C’est eux les chiens » (2013), « the sea is behind » (2014), « Affame ton chien » (2016), « Headbang Lullaby » (2017) et « Jahiliya » (2018).

Outre Hicham Lasri, la réalisatrice de « L’amante du Rif » et « Les yeux secs », Narjiss Nejjar partcipe également à la 68ème édition du Festival international du film de Berlin à travers la projection de son film « Apatride » qui s’attaque à un pan sensible de l’histoire marocaine, à savoir l’expulsion de 350.000 Marocains d’Algérie en décembre 1975.

Ce long métrage suit le parcours d’une femme de 35 ans, hantée par une enfance déchirée par cet exil forcé qui a séparé de nombreuses familles maroco-algériennes.

La 68ème édition du festival international du film de Berlin a été inaugurée par « L’île aux Chiens », tout dernier long-métrage du réalisateur américain Wes Anderson.

Au programme de ce festival, figure la projection de quelque 385 films, dont 19 sont en lice pour remporter les Prix de l’Ours d’Or et de l’Ours d’Argent.

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