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Dans le nouveau film de Hamid Zoughi : La nature féminine dans tous ses états

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Pour le réalisateur, un film est un projet qu’on met dans son cœur depuis la lecture du scénario. C’est là où le trajet pénible commence.

Le nouveau film «Mawassim Alâatach» (Les saisons de soif) du réalisateur Hamid Zoughi est une œuvre qui met en avant la nature féminine. L’idée de ce long-métrage, en phase de post-production, se dégage d’un échange avec le cinéaste marocain qui en relate les faits. «Il s’agit de l’histoire d’un petit douar de Marrakech, dans les années 60, où les Français sont venus emmener les hommes pour travailler dans l’Hexagone», raconte-t-il. Après ce départ, seules les femmes restent dans le douar où habitent également un homme en situation de handicap et un jeune garçon. Ainsi, l’histoire du douar démarre.

En détail, l’intrigue du film raconte, d’après le cinéaste, quatre petites histoires d’amour. Celles-ci lient respectivement une femme âgée au jeune garçon et une femme mariée à l’homme en situation de handicap. Quant à la troisième relation, elle est nouée entre deux femmes au moment où la quatrième, qui est normale, lie un jeune garçon à une jeune femme. «A travers cette intrigue, je veux surtout parler de la nature humaine, notamment celle des femmes et le besoin d’affection, voire l’intimité», explicite-t-il. Hamid Zoughi indique également que son œuvre est un genre qui met en scène un endroit où l’on est cloîtré pour voir la manière dont les personnages vont réagir.

Cela étant, le cinéaste s’est entouré, pour les fins de son film, d’un beau casting composé de Fatima Harandi, alias Raouia, Aicha Sajid, Zhor Slimani, Nezha Badr, Fadoua Taleb, Fatima Zahra Lahrech, Insaf Zeroual, Badr Eddine El Ghattas et Mohamed Nouaymane entre autres.

Dans l’ensemble, «Mawassim Alâatach», qui a bénéficié de l’avance sur recettes du Centre cinématographique marocain outre l’apport personnel du cinéaste, a pris cinq ans de travail. Pour le réalisateur, un film est un projet qu’on met dans son cœur depuis la lecture du scénario. C’est là où le trajet pénible commence selon ses dires. «Chaque film qu’on fait, c’est qu’il nous tient à coeur. Et tant qu’il y a de la vie, il y a des projets», enchaîne-t-il.

Interrogé par l’occasion à propos de ses projets pour la télévision, le réalisateur indique qu’il est indispensable de passer par des appels d’offres. Il rappelle aussi que la télévision a signé un contrat avec le CCM pour des coproductions sauf que cette démarche n’est pas encore entreprise faute de moyens financiers. Que les jours à venir apportent leur lot de belles surprises.

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