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Entretien avec Sarah Perles, actrice : «J’ai beaucoup appris de Rachid El Ouali et Amine Ennaji»

© D.R

La jeune maroco-portugaise parle de son rôle dans le long-métrage «Papillon» de Hamid Basket en compétition officielle au 19ème Festival national du film de Tanger et de sa carrière d’artiste.

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C’est à Londres que j’ai débuté ma carrière d’actrice. J’ai joué mon premier rôle dans le film anglais «Never let go» de Howard J Ford et dont une grande partie des scènes a été tournée entre Marrakech et Palma de Majorque

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ALM : Pourriez-vous vous présenter au public marocain ?

Sarah Perles : Je suis née en France, d’un père portugais et d’une mère marocaine. J’ai été élevée -entre l’âge de 5 et 11 ans- au Maroc, plus précisément à Agadir. J’ai intégré la faculté de médecine que j’ai laissée tomber pour suivre mes cours dans une école de théâtre à Paris. C’est à Londres que j’ai débuté ma carrière d’actrice. J’ai joué mon premier rôle dans le film anglais «Never let go» de Howard J Ford et dont une grande partie des scènes a été tournée entre Marrakech et Palma de Majorque en Espagne. Je vis et travaille depuis deux ans à Casablanca.

Que représente pour vous votre participation à ce long-métrage ?

Je viens de vivre une belle expérience grâce à ma participation au film «Papillon» de Hamid Basket. Je suis très honorée d’y prendre part. Je me considère très chanceuse d’avoir, grâce à ce film, joué aux côtés de grands artistes ayant marqué de leur empreinte le cinéma marocain. Je suis particulièrement très heureuse d’avoir côtoyé les deux célèbres artistes Rachid El Ouali et Amine Ennaji, dont j’ai beaucoup appris. Ce genre de rencontres aide les acteurs à évoluer.

Qu’est-ce qui vous a encouragée à jouer dans «Papillon» ?

J’ai toujours rêvé de prendre part à ce genre de films qui traitent d’une affaire compliquée de meurtre. J’y ai interprété le rôle d’une jeune fille qui cherche à connaître ses origines. J’ai été pendant le tournage profondément touchée par le personnage de cette jeune fille psychologiquement très fragile. Elle ne sait pas faire de bons choix et se laisse facilement manipuler. D’ailleurs, j’ai beaucoup aimé comment la jeune fille a avoué cette faiblesse à la fin du film.

Quel est l’apport du cinéma marocain à votre carrière de jeune actrice ?

C’est un honneur et une chance énorme d’avoir pu travailler dernièrement avec deux grands cinéastes marocains, en l’occurrence Hamid Basket et Noureddine Lakhmari, et ce dans leurs deux longs-métrages respectifs «Papillon» et «Burn out». Le premier film participe, comme vous le savez, à la compétition officielle au FNFT. Le deuxième vient de sortir en octobre dernier en salles du cinéma. Je pense que ces deux films vont m’aider beaucoup à me faire connaître au Maroc et impressionner le public marocain. J’ai pu jouer dans «Papillon» et «Burn out» deux beaux rôles, mais qui sont totalement différents l’un de l’autre. Je trouve qu’ils m’ont permis, tous les deux, de découvrir mes talents de jeune actrice.   

Pourriez-vous nous parler de vos autres nouveaux projets d’artiste ?

Je me prépare à jouer dans un nouveau feuilleton espagnol «Los nuestros» pour le compte de la chaîne de télévision espagnole Telecinco et dont le lancement du tournage est prévu au mois de mai prochain.

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