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FNF de Tanger : «De quelques évènements sans signification» de Mostapha Derkaoui ouvre le bal

© D.R

Un vibrant hommage a été rendu à la comédienne Zhour Slimani

La grand-messe du cinéma national se poursuit  jusqu’au 9 mars à Tanger, avec la participation d’une pléiade de professionnels marocains, dont des cinéastes, comédiens et scénaristes. Initiée par le Centre cinématographique marocain (CCM), cette 20ème édition constitue cette année encore la meilleure occasion pour fêter la consécration de la production cinématographique marocaine. «Ce festival est parmi les plus importants événements nationaux liés au cinéma», a indiqué le ministre de la culture et de la communication, Mohamed Laaraj, lors de l’ouverture officielle de cet événement.

L’intervenant a fait part de l’engagement de son département de poursuivre ses efforts pour donner une nouvelle dynamique au cinéma marocain. Le ministère de tutelle a pu relever, a poursuivi M. Laaraj, l’enveloppe budgétaire dédiée à l’appui de la production cinématographique nationale passant ainsi de 46 millions de dirhams en 2017 à environ 75 millions de dirhams. Il en a résulté, «pendant l’année précédente la production de 30 longs-métrages», a-t-il dit, faisant remarquer que cette dynamique a été accompagnée par la mise en œuvre de la nouvelle loi concernant la réorganisation du CCM et celle liée à l’industrie cinématographique dans son ensemble. Quant à la projection des films, celle-ci a débuté par la présentation du long-métrage «De quelques évènements sans signification» de Mostapha Derkaoui (hors compétition), programmé lors de l’ouverture officielle de cette édition. Tourné en 1974 à Casablanca, ce film de 76 minutes amène le public à découvrir l’univers d’un groupe de cinéastes marocains en quête d’inspiration et d’un thème à traiter pour leurs prochaines œuvres. Mostapha Derkaoui a fait, à cet effet, appel à des personnalités plus connues à l’époque chacune dans son domaine (théâtre, média, chanson engagée, …) pour l’interprétation des principaux rôles de ce long-métrage. Réputés par leur franc-parler, ils ont réussi à interpréter avec spontanéité et sans détour les personnages de cinéastes rebelles dans ce film, interdit à sa sortie et depuis longtemps des salles du cinéma marocain.

Par ailleurs et à l’instar des précédentes éditions, les organisateurs ont choisi lors de cette cérémonie d’ouverture d’honorer la comédienne Zhour Slimani pour l’ensemble de son parcours au cinéma, au théâtre et à la télévision. Cette soirée a également connu la présentation des membres du jury pour les différentes catégories de films programmés dans le cadre de cette édition.

La compétition s’annonce très serrée entre les productions cinématographiques sélectionnées. Dirigés par la cinéaste tangéroise Farida Benlyazid, les six membres du jury doivent choisir entre 15 longs-métrages pour le Grand prix. En plus des 15 autres courts-métrages en lice, les cinéphiles sont invités à voir une série de films et documentaires marocains (hors compétition). La fête ne fait que commencer.

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