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Noureddine Bendriss: «Je suis très optimiste pour l’avenir de ce festival»

© D.R

Entretien avec Noureddine Bendriss, directeur du Festival international du cinéma méditerranéen de Tétouan (FICMT)

ALM : Avec une nouvelle équipe du FICMT, dont la présentation des membres a eu lieu lors de l’ouverture officielle de cet événement, quelle a été la particularité de cette vingt-troisième édition par rapport aux précédentes?

Noureddine Bendriss: Chaque édition nous essayons de faire de notre mieux pour permettre à ce festival de s’agrandir. Nous continuons de suivre les conseils et les propositions des anciens membres que nous considérons depuis toujours comme nos mentors. D’ailleurs, nous avons préparé la programmation de cette vingt-troisième édition en concertation avec ces derniers et à leur tête l’ancien directeur du festival et actuel président de la Fondation du FICMT, Ahmed El Hosni. Nous avons bien entendu procédé à quelques changements et nouveautés tout en préservant la spécificité de ce festival.

Est-ce que le FCMT garde toujours son même objectif ?

Le festival contribue, avec d’autres événements culturels organisés à Tétouan tels que les festivals voix de femmes, du luth et du théâtre, à l’animation de la ville, tout en mettant en avant son aspect culturel et artistique. La ville connaît ainsi une grande dynamique pour l’ensemble de son territoire urbain. Selon une étude réalisée par la wilaya de Tétouan, celle-ci affiche pendant le festival une hausse moyenne de 17% de son taux de croissance. Ce qui explique une reprise de la plupart des commerces, en particulier les restaurants, les hôtels et les salons de thé.

Pourquoi le nombre de films marocains en compétition est-il toujours très réduit ?   

La compétition du long-métrage a comporté cette année et à titre d’exemple douze films représentant autant de pays de la Méditerranée. Le Maroc y a été représenté par «Headbang Lullaby» de Hicham Lasri. Le choix des films en compétition a été effectué d’une manière juste et suivant les critères de la présélection.

En tant que nouveau directeur du festival, comment envisagez-vous les prochaines éditions ?

Je suis très optimiste pour l’avenir de ce festival qui était bisannuel avant de devenir annuel. C’est le plus ancien événement cinématographique au Maroc. Nous ambitionnons, grâce à la mobilisation de toute l’équipe de l’organisation, d’introduire des nouveautés pour pouvoir au fur et à mesure satisfaire tous les goûts. Nous cherchons aussi dans l’avenir à élargir le nombre de films pour les deux compétitions du long-métrage et du documentaire.

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