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«The Death» et «Colored Darkness» dans des festivals internationaux

© D.R

Courts-métrages réalisés par le jeune Mohamed Amalaab

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The Death traite «d’un des sujets les plus répandus dans la société marocaine. Il porte notamment sur l’addiction aux drogues et sur ses dangers pour la santé».

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Les deux courts-métrages, «The Death» (La mort) et «Colored Darkness» (Ombre colorée), du jeune réalisateur Mohamed Amalaab viennent d’être sélectionnés par des manifestations internationales. Le premier l’est au Moinho Cine Fest qui se tiendra en avril 2020 au Portugal comme le précise l’artiste. «Le film est sélectionné parmi 100 productions de 47 pays», détaille-t-il. Quant au deuxième film, il sera projeté au Wasit Film Festival en Irak.

A lui seul, «The Death» traite, selon ses dires, «d’un des sujets les plus répandus dans la société marocaine. Il porte notamment sur l’addiction aux drogues et sur ses dangers pour la santé. Le tout dans une peau cinématographique».

Quant à «Colored Darkness» (Ombre colorée), il parle des personnes non-voyantes. Ce court-métrage est interprété par les jeunes acteurs, Khadija Amzian, Rime Farid et Zakaria Abouri. Le scénario étant conçu par Hassna El Hassani. Alors que la production est assurée par le club « Friends of art and cinéma ».  

Outre ces œuvres, le réalisateur, né aux alentours de Marrakech, en a d’autres qui ont déjà été programmées dans des événements organisés au Maroc et à l’étranger.

Il a, entre autres, réalisé «Game» (Jeu), «Exclamation», qui parle aussi des personnes à besoins particuliers notamment les sourds-muets, «La Différence» et «Love from another world» (Amour d’un autre univers).

Avant de se lancer en réalisation, Mohamed Amalaab, qui parle l’arabe, l’anglais, l’amazigh et l’hébreu, était également acteur. Il s’est, ainsi, produit, entre autres, dans les films «Igr N’Tazouit», «Contrition», «Nostalgie», «Boutayri», «Docteur Bihi» et «The Dark road». L’artiste, qui dit avoir remporté des prix, écrit même des scénarios. Une démarche qu’il entreprend quasiment dans l’ensemble de ses films.

Pour s’initier en art, qui semble être un rêve pour lui, il a fait le choix de ne pas suivre un parcours académique classique. Dans ce sens, il indique être «né artiste». «J’ai toujours aimé faire des films et même de la musique où j’ai fait des cours», enchaîne-t-il. De plus, l’artiste a pris part à de nombreux ateliers consacrés, au Maroc et à l’étranger, à la réalisation et au tournage de films. De quoi faire la carrière d’un autodidacte.

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