Cinema

Un café avec…Amal Essaqr, actrice

© D.R

ALM : Thé ou café ?

Amal Essaqr : Un très bon thé le matin aromatisé avec de «l’ikama», alors que le café je le prends après le déjeuner.

On vous voit peu dernièrement…

Non au contraire, J’ai tourné deux téléfilms et quatre épisodes d’une émission télé et  j’apparais dans un épisode «Sa3a Fe Jahim» «une heure dans l’enfer » réalisé par Wahid Motana, et là j’attends leur diffusion pendant le mois de Ramadan. Sinon, j’ai également joué le premier rôle  à côté de Kamal Kadimi dans le téléfilm «Alwan Fe Manfa» réalisé par Mostapha Madmoun. Aussi, j’ai participé dans un autre téléfilm «Wissal»  de Hakim Kebabi où j’ai joué le premier rôle aux côtés de l’acteur  Yassine Ahajjam. Parallèlement, j’ai fait le doublage en arabe dialectal. D’ailleurs  je suis la première actrice de doublage de telenovelas au Maroc. Je continue mon doublage de la série Lara. Je suis également animatrice de télé, radio, soirées et festivals.

Justement, vous faites beaucoup de métiers à la fois. Est-ce que cela veut dire que l’artiste ou l’acteur marocain ne pourrait pas vivre aujourd’hui de son métier?

Bien évidemment. Au Maroc un acteur ne pourrait pas vivre dignement de son métier ou de son art. Il en faudra toujours un deuxième et parfois un troisième pour survivre et la scène marocaine ne manque pas d’exemples. C’est triste, mais c’est la réalité dans notre pays. Pour les artistes les plus connus et les anciens, je les appelle les «chanceux», ils ont gagné leur place et une certaine célébrité qui leur permet d’être sollicités pour tourner une publicité avec de bons cachets.

Si on vous propose un rôle de prostituée, par exemple, dans une série khalijie, l’accepteriez-vous ?

Jamais de la vie. J’accepterais plutôt un rôle neutre qui ne massacrera pas l’image de la femme marocaine au Golfe. Ceci dit, c’est très rare que l’on fasse recours aux actrices marocaines pour jouer de bons rôles ou bien interpréter des rôles qui honorent la femme marocaine là-bas. Et j’espère que tout le monde, surtout aux pays du Golfe et à l’étranger, comprendra que la femme marocaine n’est pas une sorcière, n’est pas une prostituée, ou «piqueuse» d’hommes. C’est une grande dame respectueuse qui a beaucoup de valeurs.

On dit que la série «Zinat Al Hayat» n’a pas été appréciée par le grand public marocain. Que répondez-vous ? Et quelle expérience tirez-vous de votre participation à cette production ?

Du tout, j’ai eu de très bons échos de la série au Maroc et même chez les Marocains résidant à l’étranger… C’est une très bonne expérience, elle est à sa 3ème rediffusion à la télé. J’ai appris beaucoup de choses. Et ce n’est pas une imitation, au contraire cette série est une fiction qui parle de la classe des riches dans notre société. Il faut lire entre les lignes pour comprendre plus profondément le but de cette série.

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