Culture

Clôture du 18ème Festival de Fès des musiques sacrées du monde

© D.R

Une femme spirituelle pour clôturer le 18ème Festival de Fès des musiques sacrées du monde. Il n’y avait pas mieux que l’Américaine Joan Baez pour répandre cette spiritualité parmi les festivaliers, samedi 16 juin, à Bab El Makina. A commencer par «Salam Alaykoum» que la chanteuse, accompagnée de sa guitare, a prononcé au début de son concert avant d’émerveiller le public en interprétant avec sa douce voix différents opus de son répertoire musical, marqué par des messages de paix et de liberté. Et avant d’interpréter toute chanson, Joan Baez n’hésitait pas à en expliquer les dessous, voire à en traduire le sens. Le public présent a ainsi pu prendre plaisir à écouter, entre autres, «God on our side», «Gracias a la vida», «Diamond and Rust», «Blowing in the wind» et «Farewell Angelina». Mais le moment fort de la soirée était certainement celui où Joan Baez a interprété, en langue arabe, la fameuse chanson tunisienne «Jari ya hammouda» d’Ahmed Hamza. La chanteuse américaine a également surpris ses fans en se produisant aux côtés de la jeune Française Marie-Flore qui a offert une belle prestation à la manière des gypsies grâce à la force de sa voix et son jeu. A ce moment-là, le public ne s’est pas empêché de faire une ovation des plus chaleureuses pour exprimer son admiration. Joan Baez a clôturé son concert par sa chanson mythique, «Imagine», qu’elle a chantée en chœur avec ses fans de la génération sexties et leurs descendants qui ne cessaient d’acclamer l’artiste. Très touchée, la chanteuse n’a pu résister à lancer au public un «Vous êtes magnifique !». Joan Baez qui a animé, vendredi 15 juin, une conférence de presse, s’est considérée «un mythe comme la ville de Fès». A propos du Festival de Fès des musiques sacrées du monde, l’artiste a estimé que «cette manifestation réenchante non seulement le monde mais aussi les gens». Elle a affirmé que sa spiritualité, elle la tient de sa mère. Quant à ses centres d’intérêt, la chanteuse a précisé porter actuellement un grand intérêt à la cause environnementale.
Contrairement à Joan Baez qui a été l’auteur d’une prestation à couper le souffle, l’Islandaise Bjork dont le concert «Biophilia» a eu lieu vendredi, en présence de SAR la Princesse Lalla Salma, n’a pas eu le même succès et les mêmes échos. D’ailleurs, peu de temps après le début du spectacle, les festivaliers se faisaient de moins en moins nombreux à Bab El Makina. Hélas!

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