Culture

Dabateatr lance «Art Qaida» : Plusieurs créations pluridisciplinaires au programme

© D.R

Dabateatr fait son retour avec plus de nouveautés et de créativité. Cette fois-ci elle revient avec «Art Qaida».

Au programme de cet événement, un ensemble d’œuvres et créations pluridisciplinaires présentées au Ryad Dabaj’Art à la Kasbah des Oudayas de Rabat. À commencer par la pièce de théâtre «La machine à payer l’addition», de la compagnie «Anonyme».

Mise en scène par Ali El Bouhal, cette œuvre théâtrale sera jouée ce jeudi 30 janvier. «La machine à payer l’addition» est une brève théâtrale tirée de 15 pièces rassemblées sous le titre de «Attention aux vieilles dames rongées par la solitude» de Matéi Visniec. Elle raconte, en effet, la situation d’une serveuse dans un café, sa sensation de solitude dans un entourage rempli de personnes. Ayant plusieurs idées à la fois, elle s’exprime face à ces inattentifs clients tout en s’interrogeant sur la cause de cette inattention.

Elle apparaît sous l’angle d’un personnage fou, parlant à soi-même et portant différentes pensées durant un bref laps de temps. «A travers son misérable discours et les lignes de ses versets, le lecteur ou le spectateur se penche vers un obscur monde acharné de cruauté, de culpabilisation, de solitude, d’angoisse, de discrimination et de marginalisation. Elle met chaque personne présente dans cet espace devant plusieurs accusations». Le programme comprend également la présentation de «tri9 E’jdid» de la compagnie foonoon. Il s’agit d’une création pluridisciplinaire de Othman El Kheloufi où s’entremêlent théâtre et musique.

Tout commence sur la route d’El Jadida où Hanane et Rizki vont se rencontrer en faisant de l’auto-stop. Les personnages seront pris dans un engrenage, emprisonnés par les diktats de la société marocaine, et ne pourront pas faire marche arrière. Tri9 E’jdida offre à voir des personnages malmenés.

Au travers de l’humour noir et de l’absurde, on explore ici au plus profond l’intimité du couple mais aussi de l’être dans toute sa splendeur: l’amour, le sexe, le plaisir, la surprise, la souffrance, la colère, la frustration, la violence, la révolte, la folie, aucun sentiment, aucune émotion ne seront épargnés. 

Pour le metteur en scène, musicien et dramaturge Othman El Kheloufi, «il ne s’agit pas de dire ce qu’est le Maroc mais juste de dévoiler au public une des réalités du Maroc ; ça m’arrive de rigoler, mais ça ne veut pas dire que je ne pleure pas à l’intérieur».

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