Culture

Dans l’intimité de notre coeur

Le cœur est le muscle le plus noble du corps. C’est une pompe qui aspire et refoule le sang selon un rythme régulier dans des cavités qui sont au nombre de quatre  : 2 oreillettes et 2 ventricules.
Il est fait de fibres musculaires dont la contraction correspond à l’éjection du sang vers l’aorte (systole) et la décontraction qui correspond à la phase de remplissage par le sang venu des veines (diastole). Dans sa fonction, le cœur est divisé en deux compartiments : le cœur droit et le cœur gauche. Pendant la phase d’éjection, le cœur gauche débite 70 ml par battement, 70 fois par minute. Le sang rouge oxygéné est propulsé dans l’aorte et de là dans toutes les artères de l’organisme. Pendant la phase de remplissage, le cœur droit débite son contenu dans l’artère pulmonaire et de là aux poumons pour être apuré de son gaz carbonique (CO2).
Le cœur est sous le contrôle d’un système électrique autonome qui contrôle la vitesse des battements cardiaques. Un signal électrique est envoyé à partir d’un point situé au sommet du cœur (au niveau de l’oreillette appelé nœud sinusal) à une cadence régulière,70 fois par minute, ce qui correspond à un pouls normal. Ce signal électrique provoque la contraction des fibres musculaires et permet la fonction cardiaque dans une bonne coordination et synchronisation des phases de remplissage et de propulsion des cavités cardiaques.
Ainsi, des variations physiologiques normales peuvent se voir faisant adapter la commande électrique selon l’activité de notre corps. A l’effort physique, course ou montée des escaliers par exemples, la fréquence cardiaque s’accélère. Elle diminue par contre au repos (sommeil). Une perturbation de cet influx électrique agit sur l’activité cardiaque et sa fréquence. Une fréquence trop élevée ou trop basse peut entraîner une insuffisance circulatoire, voire un arrêt circulatoire.
Le moindre signal d’alarme, une douleur de la «région du cœur», un essoufflement au moindre effort ou une difficulté à respirer ou un encore un rythme cardiaque accéléré, il est conseillé de consulter le cardiologue qui va entreprendre en premier lieu un enregistrement de la fonction électrique du cœur. L’électrocardiographie (ECG) est la représentation graphique de la fonction électrique générée par l’activité musculaire du cœur et recueillie par des électrodes à la surface de la peau. L’électrocardiogramme est la représentation sur un tracé sur papier millimétrique de cette activité. C’est ce document qui accompagne toujours votre ordonnance. L’électrocardiographe est l’appareil qui permet de faire un électrocardiogramme. L’ECG est un examen rapide (moins de cinq minutes), qui ne fait pas mal et sans danger. Il peut être fait dans un cabinet médical, en clinique, à l’hôpital ou à domicile. Son interprétation complexe requiert une bonne connaissance et une grande pratique du médecin. Après cet examen, ce dernier va prescrire un traitement ou d’autres explorations plus poussées. Indépendamment de cette fonction circulatoire, le cœur est tributaire d’une vascularisation propre comme pour tous les autres organes. C’est la vascularisation coronarienne, celle-là même qui peut devenir défaillante et se traduire par une insuffisance coronarienne, prélude de l’infarctus du cœur si une prise en charge correcte n’est pas entreprise à ce stade.

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