Culture

Dossier : TPS : histoire d’un succès

La télévision a traversé plusieurs phases dans son histoire. D’abord captée par simple antenne, la télévision n’a pas échappé aux nouvelles technologies de l’information. Celle-ci a , pour sa part, subi des changements notables. Elle est aujourd’hui accessible par satellite et offre un panorama diversifié de chaînes. On n’a que l’embarras du choix. Des chaînes généralistes jusqu’aux chaînes spécialisées sur la nature, les animaux, la science, la culture, chacun selon son goût et son intérêt opte pour la chaîne de son choix. Cependant, pour pouvoir recevoir les chaînes comme M6, I-télé, TF1, Paris Première, TPS cinestar, TPS cincenelle, Multivision et bien d’autres, il fallait disposer d’un récepteur numérique et souscrire à un abonnement. En d’autres termes, il faut payer ledit abonnement annuel qui, en France, peut atteindre les 4 000 DH.
Pour les Marocains qui ont commencé à entendre parler de la TPS vers les années 1997, seuls ceux qui avaient des amis ou des connaissances en France avaient le privilège d’accéder à ces chaînes qui forment le bouquet TPS ou à d’autres figurants dans d’autres bouquets (AB Sat, Canal-satellite, Al Aouail, etc.). Ceci étant, il fallait avoir un compte bancaire en France pour pouvoir s’abonner au bouquet de son choix et, par là-même, bénéficier des chaînes satellitaires. En outre, certains résidents en France, pour le moins malins, souscrivaient à un abonnement et mettaient la carte qui va avec à leurs proches. C’est ainsi qu’ a eu lieu l’introduction de la TPS au Maroc. Un avantage qui consiste à capter plusieurs chaînes satellitaires mais qui avait ses conditions. Parmi ces chaînes figurent des chaînes généralistes telles que TF1, France 2, France 3, M6, TF6, Paris première. Côté information, des noms comme LCI, Itélé ou encore Euronews, pour ne citer que celles-là, ont fait leur introduction dans le champ télévisuel marocain.
Les cinéphiles, quand à eux, ont été gâtés et ont eu le privilège de regarder les grands classiques sur cinétoile ou encore sur cinéstar, désaltérant ainsi leur soif de cinéma. Aussi, les téléspectateurs ont-ils appris l’art du zapping.
Cependant, ce privilège n’est plus et sera à la disposition de monsieur tout le monde. D’autres malins ont trouvé la solution pour transcender le système de cryptage et accéder aux bouquets numériques dans toutes leur diversité. Un grand pas dans le monde de la piraterie venait d’êtres franchi.
En effet, les malins en question ont trouvé le moyen de se procurer les codes de cryptage. Du coup, le monde fut envahi par une cascade de programmes télévisuels qualitativement et quantitativement. Cette consommation effrénée a enfantée une dépendance chronique qui n’avait pour seul remède que des codes accessibles à partir de 20dh. Il suffisait à ces dépendants, de se diriger, une fois leur carte terminée, vers Derb Ghallef ou la joutia de Rabat, les deux endroits connus pour le piratage pour recharger leur carte.

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