Culture

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Air : «Pocket symphony»
Après deux intermèdes notables, l’album réalisé par le duo pour Charlotte Gainsbourg et celui, en solo, de Jean-Benoît Dunckel, Air donne enfin suite à Talkie Walkie qui avait confirmé tout le bien qu’on pense d’eux depuis la parution du miraculeux Moon Safari. S’inscrivant dans une confondante logique, Pocket Symphony se situe à la croisée musicale de ces deux précédentes réussites et devrait contribuer à asseoir la notoriété internationale des deux ex-Versaillais, sauveurs d’un rock français qui, trahi par la mode, se perd en vaines conjectures. A la fois pop et doucement psychédéliques, les meilleures plages du disque font se multiplier les arpèges arachnéens disposés en cyme, se cambrer les basses molles et aguichantes, battre les rythmiques vintage. Plus que jamais, la voix soyeuse de Dunckel tire l’ensemble vers le haut, tandis que paradent des accords de piano lumineux, quelques tourneries synthétiques d’un autre âge et des des mots choisis en guise de textes. Désormais partout, Jarvis Cocker prête sa voix à un titre, Neil Hannon à un autre, auxquels on préfère les plus identifiables Space Maker, Lost Message, Mayfair Song ou Night Sight, quelques-unes des réussites les plus flagrantes de cette nouvelle merveille.

Hoba Hoba Spirit : «Trabando»
Avec Trabando, Hoba Hoba Spirit signe son troisième album en quatre ans. Révélé au grand public en 2003 sur la scène du Festival d’Essaouira, le groupe s’est imposé au fil des années comme le leader de la nouvelle scène marocaine. Un chemin rectiligne, jalonné de concerts marquants et de morceaux rapidement transformés en hymnes.
Aujourd’hui, le groupe franchit un nouveau palier. Douze titres pour un album riche, douze morceaux décomplexés en forme de chroniques sociales où l’attitude rock est parfaitement conjuguée à la sauce marocaine. Le tour de force de Hoba Hoba Spirit, c’est d’avoir pu prouver qu’il était possible de faire de la musique autrement.  Entièrement autoproduit, fidèle à une certaine éthique, le groupe a pu contourner les problèmes de diffusion pour toucher directement un public bien plus large que prévu. En se produisant avec succès à l’étranger, Hoba Hoba Spirit a perdu ses derniers complexes. C’est bien cela que l’on sent dans Trabando, un groupe qui avance, qui parle à son public et qui n’est pas prêt de se taire.

Arcade fire : «Neon Libre»
Après un an de tournée intensive, Arcade Fire rêve de se poser afin d’écrire et d’enregistrer. La troupe trouve une église dans une petite ville et la transforme en studio d’enregistrement. Ensemble, les membres de cette troupe décident de produire leur disque eux-mêmes. Ils s’adressent à quelques grands ingénieurs du son pour transformer leurs visions en réalité – Markus Dravs (Björk, James, Brian Eno) et Scott Colburn (Sun City Girls, Animal Collective). Ils se procurent un orgue de barbarie et appellent plusieurs amis à collaborer avec eux. Ce processus prend environ un an. Juste avant Noël 2006, le disque est terminé pour de bon. «Neon Bible» contient sa part d’erreurs, de maladresses, d’instruments à bois méticuleusement orchestrés, de mandoline et de sons de cordes traités par des machines. L’album contient onze chansons. Ainsi commence 2007 pour Arcade Fire l’un des groupes rock les plus attendus de l’année.

Chansons amazighes pour enfants
L’organisation Tamaynut, section d’Inezgane, vient de produire une cassette audio des chansons amazighes pour enfants. La cassette contient 11 chansons : Ajeddig – smaqqlat tagut – Azul i gma – Itran – Tafsut – Igider/anrar – Ilul wayyur – Yuf itri –  Azzan d mas – Tagant – Awal amazigh.
Les copies de cette cassete sont disponibles actuellement au siège de la section d’Inezgane.

Alex Gopher : «Alex Gopher» 
Pionnier de la MAO (Musique assistée par ordinateur) dans les années 90 logiquement associée à la french touch, dont le nom a été associé à ceux de Demon, Wuz ou Etienne De Crécy, l’ancien compagnon de jeu d’Air (à l’époque du groupe Orange) se retrouve au premier plan sur ce nouveau projet solo auquel il ne prête sa voix que par accident. En effet, Alex Gopher n’avait pas prévu de chanter lui-même les compositions fortement inspirées par la new wave du début des années 80 de ce disque qui paraît huit ans après le remarqué You, My Baby & I.

Michel Jonasz : Chanson française
Premier volet d’une trilogie qui veut rendre hommage à ses trois sources d’inspiration musicale, la chanson française sera suivie d’un projet consacré au blues et d’un autre, comme une histoire de famille, qui sera dédié à la musique tzigane.

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