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Spleen revient avec «Comme un enfant»

«Comme un enfant », comporte 13 titres, essentiellement en français et à l’image du nom de ce dernier album, Spleen nous plonge dans un univers d’innocence. Avec des textes centrés sur l’amour, l’artiste nous parle de ses relations amoureuses («Tu l’aimeras») et de sa passion pour la musique («Stylo et Stéréo»). Spleen sait adapter sa voix selon les thèmes de ses chansons, alliant timbre aigu, doux et rauque. «Mama Capella» symbolise au mieux le nom de l’album, une mère y livrant des conseils à son fils tandis que «Peter Pan» marque une nouvelle collaboration entre Cocorosie et Spleen. «Comme un enfant» propose ainsi des mélodies tantôt reposantes tantôt entraînantes ainsi que de beaux accords de piano. D’origine camerounaise, Spleen est né en 1982 dans la région parisienne. Avec un frère professeur de gospel, et un autre étudiant aux Beaux Arts de Paris, c’est tout naturellement qu’il se dirige vers une carrière d’artiste.


Marie Modiano est de retour  avec « Outland »

Tout comme dans son premier album, Marie Modiano interprète les chansons de «Outland» en anglais. Sa voix grave et son timbre profond nous font oublier que son accent n’est pas parfait. A l’image du titre de son album, qui désigne en Suède le reste du monde, Marie Modiano nous invite au voyage, notamment avec « Butterfly Girl » aux mélodies très reposantes. Pour son second album, la chanteuse a fait équipe avec Peter Von Poehl qui a mis l’accent sur les instruments à vents (hautbois, clarinette et cor anglais). « Outland » propose ainsi des tonalités très variées, en passant par des mélodies pop et country-folk. Fille de l’écrivain Patrick Modiano et Dominique Zehrfuss, Marie Modiano se fait, petit à petit, une place dans le milieu musical.


Mike Skinner livre « The Streets »

Aux côtés d’artistes comme Dizzee Rascal ou encore Roots Manuva, Mike Skinner, la voix de The Streets, est l’une des figures de la scène hip-hop britannique. L’artiste livre depuis plusieurs années un son que seul le berceau anglais est à même de créer, entre samples, voix de chanteurs et autres arrangements particuliers. Deux ans après « The Hardest Way To Make An Easy Living », il revient avec ce nouvel opus, « Everything Is Borrowed », annoncé comme son dernier sous le nom de The Streets. Que ses fans se réjouissent, il leur offre un bel au revoir et reviendra sans nul doute plus tard avec d’autres réjouissances. 

Tout au long de ces titres, Mike Skinner a délaissé quelque peu ses thèmes de prédilection comme la satire sociale pour se tourner vers un disque plus personnel.

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