Culture

Entrevue avec Anass Gharbaoui, humoriste

© D.R

ALM : Si vous deviez présenter Monsieur Gharbaoui en quelques lignes ?

Anass Gharbaoui : Oula ! Présenter M. Gharbaoui serait un peu ennuyeux car c’est mon nom certes mais également celui de mon père, mes frères et ma famille. C’est aussi le nom avec lequel on m’appelle au bureau… ce qui veut dire que c’est du sérieux. Par contre, Anass  ou Un’As c’est plus facile à présenter… Donc, Un’As est un grand homme (1m90) de 43 ans, marié et père de 2 filles. Il est en charge du marketing et communication dans une importante société financière à Casablanca. Après sa mère, sa femme et ses deux filles, il a une 5ème femme dans sa vie et elle s’appelle «la scène».
 
A quel âge avez-vous découvert votre don aux jeux de mots et en avez-vous fait une passion, un métier ?

Tout en vous remerciant pour le compliment implicite dans la question, je n’oserai jamais dire que j’ai un don pour les jeux de mots. Le seul à qui je reconnais cet art et c’est pas tard, c’est feu Raymond Devos qui m’a énormément inspiré. A l’âge de 16-17 ans, avec mes frères et mes amis, nous étions constamment scotchés devant l’écran de télévision à dévorer des VHS de tout ce que faisaient Les Inconnus, Smaïn, Raymond Devos, Guy Bedos, Murielle Robin et j’en passe… à 17 ans, je m’étais procuré, à 5 DH chez un bouquiniste, un livre de poche des éditions Marabout qui s’intitulait «Jeux de lettres, jeux d’esprit». Ce livre, insignifiant, m’a pourtant ouvert les yeux sur les possibilités que pouvait offrir le jeu de mots : transmettre l’émotion, faire rire… et vu que je me suis rendu compte que j’avais plus de facilité à m’exprimer dans la langue de Molière et que je suis de nature blagueur, j’ai joint l’un à l’autre et mis en application les rudiments des jeux de mots qur j’ai appris grâce à mon précieux livre et voilà… La scène est quelque chose que j’ai découvert plus tard pendant mes études supérieures puis au Club Med où j’ai fait quelques saisons. Ceci dit, tout cela reste une passion pour le moment et non pas encore un métier! Mais qui sait ce que l’avenir nous réserve.

Quelles sont vos prochaines représentations ici ou ailleurs ?

Mon rêve est de me produire à Rabat, ma ville natale. Depuis que je suis remonté sur scène après 15 ans d’abstinence scénique. Donc la prochaine étape sera imparablement Rabat sauf si une occasion se présente ailleurs.

Avez-vous d’autres projets? Si oui programmés pour quand ?

Oui, beaucoup de projets, mais pour le moment je préfère garder le secret sur leur nature et leur timing. En temps opportun, vous serez les premiers à en avoir vent.
 
Un mot de la fin peut-être ?

La vie est trop courte et trop compliquée pour ne pas en rire. Alors quel que soit le style ou la langue, partageons notre joie de vivre avec le public. La joie qu’en tire tout le monde, n’a pas de prix.
 

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