Culture

Et puis c’est le début d’une carrière nationale…

Aidé par les vétérans du conservatoire, son premier vrai succès, c’est d’avoir participer à la réalisation d’un opérette dans le cadre d’une fête nationale en 1988. Puis tout de suite, c’est au tour de la télévision de prendre le relais. Contacté par une réalisatrice de la TVM, voilà que Hassan investit le petit écran dans une série de 4 téléfilms pendant 3 saisons, « des navets ! », selon lui… Mais notre humoriste national n’en est qu’à ses débuts, il est tenace. En 1991, il enchaîne avec le récent démarrage de 2M avec l’animation d’une émission dont l’intitulé est «Le samedi du rire». Mais pour 2M, à l’époque «la chaîne encore privée n’avait pas encore touché le public espéré et c’était le début de la désillusion au niveau de la popularité». Donc, son expérience à 2M est très brève, une saison et puis s’en va… C’est «Yarit», long-métrage de Hassan Benjelloun qui lance le bal du cinéma. En 1993 c’est au tour «Lumières », court-métrage d’Omar Chraïbi d’entamer la série des courts-métrages. Mais c’est avec «Fabula», toujours court-métrage d’Omar Chraïbi que Hassan est primé au 5ème festival du film national et remporte le prix de l’interprétation masculine du court-métrage. Il joue également dans «Destin de femme », de Hakim Noury. Mais aussi dans «Mona Saber» de Abdelhay El Iraki et dans «Les 401 coups », du même réalisateur. «Ce titre c’était un peu une manière de rendre hommage au grand réalisateur du film , «Les 400 coups», François Truffaut», explique Hassan. Pour la petite histoire, l’assistant était le même dans les deux. Puis on retrouve Hassan dans «Ali, Rabia et les autres» d’Ahmed Boualam. Côté prix, il en reçoit Hassan… Prix du meilleur second rôle à Alexandrie lors du festival international de la ville. Prix au 6ème festival de Marrakech. Tour à tour le plasticien, le musicien, le comédien ou encore l’humoriste, est récompensé. C’est ainsi qu’en parlant de lui, Hassan raconte que sa vie est en fait «une série de petites vies qui se succèdent.». Et ce n’est pas du tout pour lui déplaire.

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