Dans ce sens, les travaux de cet artiste seront dévoilés à Amadeus Art Gallery de Casablanca, et ce du 15 octobre au 30 novembre. Ce natif de Fès propose en effet un travail axé sur les oppositions entre positif/négatif, plein/vide, énergie/inertie, visible/invisible… «L’univers de Lahrach est à la fois scène et vie, jeu et rêve, réel et imaginaire… l’œuvre est à visiter dans sa complétude et son incomplétude, dans sa construction et sa destruction… tout cela se passe dans un engrenage artistique infini !
Sa vie, son originalité est dans l’infinitude qui la rend éternelle, et c’est là que réside l’une des lois de la beauté. Lahrach essaye à chaque fois de les inventer et de les réinventer, de les crérer, de les recréer en adopdant des géométries très apaisantes pour l’ame. Des géométries qui ont des connotations très spirituelles afin de faire vibrer cette dernière (l’ame) en y laissant une trace, en signe d’empreinte esthétique, qui la marquera à jamais!», a exprimé Hassan Id Brahim. Dans ce travail, abdesslam Lahrach exploite des matériaux divers et multiples. Fils de fer, papier, bois, tissus, cordes,… autant d’objets triviaux mais cependant porteurs d’une histoire dans leur relation à l’Homme.
«Ces objets d’abord abandonnés ici et là sont, par l’intervention de l’artiste qui les a glanés, sélectionnés puis assemblés, transcendés à travers le processus d’interprétation auxquels ils sont soumis, porteurs désormais d’une forme nouvelle «anthropomorphique, fétichiste, talismanique», ajoute dans ce sens Hassan Id Brahim. Pour la démarche artistique, l’artiste a fait savoir qu’il s’agit d’un langage qui ne peut être substitué par les mots. «Elle offre au spectateur des sensations fragmentées de l’univers et crée un espace virtuel imaginaire».
Il faut noter que Abdesslam Lahrach est professeur des arts appliqués à Fès. Il compte à son actif plusieurs expsoitions individuelles et collectives au Maroc et en France.
