Culture

Fadwa El Malki : «Je suis une personne qui vit pour chanter»

© D.R

ALM : Quelle est la place de l’art dans votre vie ?
Fadwa El Malki : Je suis une personne qui vit pour chanter. Le chant est toute ma vie. J’y pense tout le temps et je traduis les différentes sensations des gens à travers ma voix et mon feeling . Je suis avant tout une chanteuse marocaine qui veut donner une belle image de son pays.

À l’instar d’autres chanteuses, votre appartenance à une famille de musiciens est-elle la raison de votre passion?
Non ! Personne dans ma famille est artiste. Par contre, mon père est un grand mélomane et aussi les membres de ma famille  adorent la bonne musique, notamment  Ibrahim Alami, Fayrouz,  Oum Keltoum, Farid El Atrache et bien d’autres chanteurs.

Où en êtes-vous avec votre nouvel album?
Au fait, j’ai enregistré dernièrement un duo avec le chanteur qatari Eissa Alkubaissi  à l’occasion de la Saint-Valentin. Nous avons l’intention de le tourner en clip bientôt à Beyrouth. En ce qui concerne mon prochain album, je suis en train de choisir les nouvelles chansons avec les compositeurs Walid Saad, Marwan Khouri et les paroliers Nadir Abdallah et Nasser Alassâad et bien d’autres collaborateurs du domaine artistique.

Quelles sont les difficultés que vous avez rencontrées au cours de votre carrière artistique?
Comme tous les artistes, j’ai souffert  au Maroc d’un grand problème celui de l’inexistence des sociétés de production. Par contre, en Orient, j’ai eu plus de chance car l’encouragement est beaucoup plus impressionnant en plus de l’existence de  plusieurs facteurs pour  l’épanouissement de la carrière artistique.

Vous êtes particulièrement connue en Arabie Saoudite.  Allez-vous y animer de nouveaux concerts ?
Je suis très fière d’être la première chanteuse marocaine à avoir été choisie à travers le grand festival Aljanadrya pour chanter aux côtés des plus grandes stars de la chanson saoudienne. C’est un grand honneur pour moi et c’est un événement capital dans ma carrière artistique vu l’importance de l’événement au niveau du monde arabe. Je suis fière d’être la seule marocaine au festival Aljanadrya.

Où réside la spécificité de votre style ?
Je l’ai toujours dit. Je ne chante que ce que je ressens. J’ai toujours essayé de transmettre aux gens, à travers les mots et les paroles,  ce que je ressens avec séncirité et beaucoup de feeling.

Comment voyez-vous la situation de l’art au Maroc ?
Dernièrement, j’ai constaté qu’il y a une certaine amélioration et beaucoup d’ambition.
Toutefois, on a encore besoin de grandes sociétés de production qui visent le profit à long terme. Aussi, on a besoin d’encouragement.

N’êtes-vous pas tentée par une expérience au cinéma ?
On me l’a proposé plusieurs fois, mais je préfère rester chanteuse. Je suis très tendue et cela pour une chanson de cinq minutes. Pour un film de deux heures, je pourrais piquer une crise de nerfs.

Loin des caméras et des plateaux, comment occupez-vous votre temps libre?
En écoutant de la bonne musique et en faisant du sport. J’aime aussi la lecture.

Quels sont vos projets ?
Très prochainement, j’invite le public à écouter ma voix dans l’opérette d’Aljanadrya qui  sera transmise en direct sur la chaîne MBC aux côtés notamment de Mohamed Abdou, Rashed Al Majid, Majid Almohandes et la chanteuse libanaise Yara. Après je continuerai à préparer mon nouvel album et je participerai à plusieurs émissions artistiques à travers le monde arabe.

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