Culture

Fatima-Zahrae Ahrrare : «L’homme de mes rêves viendra sûrement un jour»

© D.R


ALM : Comment avez-vous débuté votre carrière?
Fatima-Zahrae Ahrrare : Fatima-Zahrae Ahrrare est une jeune actrice qui est fière d’être marocaine et fière de faire partie du domaine artistique marocain. Je suis également fière d’appartenir à une famille d’artistes, exerçant le théâtre, le cinéma et le chant. Dans ce sens, je fais mon petit bonhomme de chemin dans l’art où j’avance lentement mais sûrement et j’essaie de réaliser le meilleur.

Comment est née en vous cette vocation pour le théâtre et le cinéma?
Il est sûr que pour faire de l’art, il faut avoir du talent. Cependant, ce talent est souvent dissimulé et c’est un petit flash qui l’aide à faire surface et à se révéler au public. Et s’est justement ce qui m’est arrivé avant que je me découvre un amour fou pour le théâtre, le cinéma et la musique.

Parlez-nous de vos différentes expériences professionnelles.
En dépit du fait que je sois débutante, j’ai réussi à me constituer une expérience, petite par le temps, mais grande par le contenu. Cette expérience s’est surtout forgée dans le domaine théâtral où j’ai côtoyé de grandes figures de la scène marocaine. Pour ce qui est de mes différentes participations au théâtre, je citerais, d’abord celle avec la troupe El Joundi qui me rend très fière. Mais aussi et surtout l’échange avec le grand artiste Aziz Maouhoub dans «Aam nbag» et Abdessamad Dinia «Kok fy sandoq». Aussi, je n’oublierais jamais mes participations avec Zhor Zriaq dans «Wash lghaliya rkhisa», Bouhsin Massoud dans «Tâalib», Aziz Khlofi dans «Moul lhanot», Mohamed Khaddi dans «Loûbat el houb», Abdelmoula Mohtarem dans «Wjah lamhayan», et bien d’autres encore. Aussi, pour ce qui est de mes expériences télévisées, je citerai celle avec Rachida Ahfoud et les réalisateurs Khalid Ibrahimi et Naser Lahouir dans «Moudawala». Mais également, Yassine Fanan dans «Une heure en enfer», Said Naciri dans «Nsib lhaj Azouz», Abderrahman Mouline dans la série «Jiran lhouma», Mohamed Lotfi dans le téléfilm «Taéh» et Hakim Badawi dans son court-métrage «Lwajah El Akhar». Au niveau du cinéma, j’ai joué dans le film «Des femmes formidables» avec le réalisateur français Noah, avec Jérôme Foulon dans «Béthune sur Nil» et «Laila la pure» et le film «Pain nu». Tout ceci m’a permis de me forger une expérience riche et diversifiée.

Quelles sont les difficultés que vous avez rencontrées dans votre carrière?
Comme tout artiste, il est sûr que j’aie rencontré des difficultés au cours de parcours et surtout au début. C’est légitime et normal. Mais globalement, je n’en ai pas rencontré de graves difficultés et donc «R.A.S».

Vous êtes également la sœur d’une grande pointure de la scène cinématographique marocaine. Pouvez-vous nous en parler?
Je suis heureuse que vous me parlez de ça. Bien sûr que je suis fière d’être la sœur d’une grande actrice telle Latifa Ahrrare. C’est un honneur qui m’a valu beaucoup de confiance en moi-même et un partage d’expérience sans pareil. Cependant, il est difficile de bâtir une carrière aussi réussie que celle de Latifa Ahrrare surtout dans un temps record. Elle a mis la barre très haut dans la famille et me rend plus fière d’elle que de moi-même.

Quel rôle rêvez-vous d’interpréter?
Il n’y a pas un rôle spécial que je rêve de jouer. Tout ce que j’espère, c’est d’être à la hauteur des aspirations de mon public et de lui donner le plaisir d’un spectacle digne de lui et une grande qualité dans mon produit artistique. Cependant, il m’arrive, parfois, de refuser un rôle qui ne m’apporte aucune valeur personnelle et n’ajoute rien à ma carrière.

Comment voyez-vous l’évolution de la scène théâtrale au Maroc?
Pour moi, se poser la question de savoir si nous avons un théâtre marocain de haut niveau, importe peu. Ce qui est important, c’est que nous avons notre théâtre avec ses avantages et ses difficultés qu’il faut surmonter par la conjugaison des efforts de tous les acteurs de la scène théâtrale et avec un travail de fond sérieux. Je ne dis pas que tout dans notre théâtre est parfait, mais, il faut axer la discussion sur l’avenir et édifier notre dialogue et nos rêves sur de solides bases.

Avez-vous d’autres talents cachés?
Parmi mes talents cachés, je pourrai citer celui du chant. J’ai semble-t-il une belle voix qui a attiré l’attention de plusieurs compositeurs et paroliers, marocains et égyptiens. Actuellement, je prépare un album de chansons écrites par Abdelaziz Hamariti et composées par Jawad Assimi. J’espère que je pourrais plaire au public sous ma casquette de chanteuse.

Et côté cœur, comment se porte Fatima-Zahrae Ahrrare?
Mon cœur bat très fort. Il est plein d’amour. L’amour du public et de l’art qui est et reste mon premier et dernier amour. Quant à l’homme de mes rêves, il viendra sûrement un jour.

Quels sont vos projets pour 2011?
Dans mes projets artistiques, je poursuis pour l’instant la tournée de la pièce «Jeu d’amour» avec l’acteur et metteur en scène Mohamed Khadi. Aussi, je suis engagée dans une pièce de Abdelmoula Mokhtarim et dont les répétitions vont bon train. Sinon, j’ai d’autres projets télévisuels et je prépare mon nouvel album de chansons.

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