Culture

Fatime Zahra Morjani expose ses «Rituels» à l’espace Artorium

© D.R

Elle explore la gracieuseté de notre mémoire collective

L’espace culturel Artorium, situé à Casablanca, s’apprête à accueillir l’exposition «Rituels» de Fatime Zahra Morjani. Commissarié par la curatrice Anaïs FA, l’ensemble des travaux offre une opportunité unique de se plonger dans l’œuvre de l’artiste à partir du 5 mars 2020 et jusqu’à la fin du mois d’avril. «Conjurer le mauvais sort, retrouver un objet perdu ou encore se protéger… autant de rites ancestraux qui inspirent la plasticienne dans sa pratique. Gardienne d’un patrimoine qui nous parle à tous, cette artiste explore la gracieuseté de notre mémoire collective afin d’y faire surgir, par un geste qui lui est propre, les merveiles présentées à Artorium», indiquent les initiateurs dans une note d’information.

Il faut dire que Fatime Zahra Morjani exprime aussi son engagement en faveur des causes écologiques à travers des œuvres abstraites. D’ailleurs, elle utilise les graines, les écorces, les dentelles, les plantes ainsi que les matériaux de récupération. «Rituels a été pensé comme un parcours dans l’imaginaire de l’artiste à travers des œuvres et des installations qui appellent à se souvenir et à se questionner sur notre héritage très ancré dans les rites. Un parcours scénographié par Anaïs FA afin de lire (et comprendre) l’œuvre de Fatime Zahra Morjani qui se révèle à travers ses Rituels», explique-t-on. Après avoir vécu au Maroc puis en Ethiopie, c’est à Varsovie que Fatime Zahra Morjani, architecte de formation, expose pour la première fois en 2010. À travers ses voyages, sa curiosité lui a permis de s’imprégner de cultures et de reliefs différents.

Autant d’influences qui s’harmonisent dans des œuvres abstraites où elle exprime son engagement, notamment en faveur des causes environnementales, questionnant le lien tourmenté qui unit l’homme à la nature. Après une première exposition personnelle Synapses (2010), où elle fait émerger de minutieux motifs dans la gaze en référence à certains de ses souvenirs, elle rentre au pays natal en 2013 et y présente «Coriolis»  (2014), une exposition-renaissance où le rituel de l’eau est omniprésent. En 2015, elle présente «Kairos», où s’entremêlent goudron, matières fossiles et matériaux de récupération, puis suivra «Obsidienne» (2018) et ses toiles matiéristes et monochromatiques qui du noir font surgir la lumière, avant d’affirmer pleinement son usage et son détournement des plantes dans «Taxidermie du Paysage» (2019).

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