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Festi Baz de retour l’été prochain dans une nouvelle peau

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La 12ème édition se tiendra après plusieurs reports pour des raisons financières

Après plusieurs reports pour des raisons financières, le Festival des ânes ou «Festi Baz» est de retour l’été prochain pour une 12ème édition. Cette manifestation, également appelée Festival Beni Ammar Zerhoun, sera organisée après son inscription, en octobre dernier, en tant que patrimoine national immatériel. La demande de cette inscription ayant été formulée par l’association Iklaa pour le développement intégré au département en charge auprès de la direction des monuments et du patrimoine relevant du ministère de la culture et de la communication.

«L’importance de cette inscription consiste à rendre les autorités compétentes et les collectivités territoriales concernées engagées dans la conservation de ce festival en tant que patrimoine national immatériel en garantissant son organisation tout en consacrant le soutien financier et moral nécessaire», précise Mohamed Belmou, président de l’association. Il doit, d’ailleurs, une fière chandelle au département qui a positivement répondu à la demande.

Outre cette inscription, le festival, qui célèbre les ânes et dont la 11ème édition a eu lieu en 2013, a raflé en 2014 le Horses of the World Special Award à Genève.

Cela étant, ce festival envisage de revenir en force comme le laisse entendre M. Belmou. «L’inscription en tant que patrimoine national immatériel nous a incités dans l’association à nous préparer à l’organisation de la 12ème édition en été prochain après plusieurs reports faute de soutien», avance-t-il. A propos de la prochaine édition, le président indique que le festival se glissera dans une nouvelle peau. «Ainsi, cette manifestation constituera une locomotive d’un projet de développement intégré et unique en son genre. Nous plaiderons pour sa concrétisation avec toutes les parties compétentes et concernées», détaille le président.

Pour rappel, la dernière édition du festival qui s’est tenue en 2013 s’est vue attribuer, comme l’a précisé M. Belmou dans un entretien accordé à ALM, une aide minime répartie entre une contribution du ministère de la culture, la fondation CDG et le Conseil de la région. L’association a dû recouvrir à l’endettement pour assurer le bon déroulement du festival. Aussi, l’association Iklaa est soutenue par celle de protection des animaux. A son tour, le théâtre national Mohammed V a apporté sa part au lot lors de la dernière édition du festival organisé pour insinuer que le Maroc regorge de richesses dont l’âne fait partie. Mieux encore, le lait d’ânesse a plein de vertus selon la nutritionniste Afaf Mikou qui a animé une conférence lors de la 11ème édition.

Ce lait a, en fait, les mêmes valeurs nutritives que celui des femmes et s’avère meilleur que celui de la vache. De plus, cet aliment est commercialisé en Europe à 40 euros. Quant au prix du fromage au lait d’ânesse, il s’estime à 1.000 euros le kilo. D’où l’intérêt de préserver cette richesse au Maroc comme l’avait indiqué le président dans l’entretien. Pour information, le bétail marocain se chiffrait jusqu’à 2005 à un million, mais ce nombre est passé à 900 mille dans les dernières années, ainsi notre pays occupe la 2ème position après le Brésil après avoir occupé la 1ère place depuis des années.           

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