Culture

Festival des Andalousies Atlantiques à Essaouira : Hommage à l’école souirie de la musique andalouse

© D.R

La cité des alizés aura à nouveau l’honneur de recevoir le Festival des Andalousies Atlantiques. Organisé depuis 2003 par l’Association Mogador Essaouira et la Fondation des Alizés, ce festival est prévu pour sa 11ème édition du 30 octobre au 2 novembre. Cette année, il aura comme nouveauté un hommage appuyé à l’école souirie de musique andalouse, à travers la présentation d’une pièce musicale ancestrale ressuscitée par des musiciens locaux. «Il s’agit de la pièce mythique connue sous le nom de «Lqoddam Jdid Souiri» qui n’avait jamais été retrouvée et encore moins retranscrite. Cet exploit sera au cœur de la programmation de cette édition 2014 de notre festival», soulignent les organisateurs. Ce sont donc des jeunes chercheurs et musiciens souiris, sous la houlette d’Abdessamad Amara, le directeur du conservatoire de musique d’Essaouira, qui ont réussi, après de longs mois de travail, l’exploit de reconstituer et de retranscrire la partition, les paroles et l’orchestration de cette pièce musicale jouée devant le Sultan Moulay Abd Er Rahman en 1832 avec la contribution de Moulay Abdelghani El Kettani, un des rares maîtres à l’avoir enseignée à Essaouira.

Le public aura l’occasion de partager des moments forts avec le grand orchestre de Tétouan sous la direction du maître Mohamed Amin El Akrami, avec lequel se produiront notamment le Rabbin Haïm Louk, Abderrahim Souiri et Benjamin Bouzaglo à Dar Souiri et sur la grande scène du Festival. A ne pas manquer, des soirées dédiées au patrimoine chgouri dans toutes les facettes du répertoire judéo-arabe, malhoun, chaâbi et andalou. Elles seront interprétées par des femmes qui depuis des années s’investissent dans cet art, à l’instar de Sanae Marahati, Neta El Kayam, Abir El Abed, Zainab Afailal, Fatine Garti, le chœur féminin d’Essaouira, l’école flamenca de Séville, etc. Les festivaliers pourront apprécier les talents souiris qui s’imposent sur la scène nationale, en l’occurrence  Hicham Dinar, Rachid Ouchehad et Abdelmajid Souiri, mémoire vivante de tout ce que Mogador-Essaouira a su apporter et donner au répertoire national de l’école du samaa et de la musique andalouse. Egalement à ne pas rater des moments précieux où alterneront les confréries d’Essaouira, Darkaoua, Aissaoua, Tijania et toutes ces formations souiries nourries et dirigées notamment par Hajj Marina, et beaucoup d’autres, tous les après-midis et «au-delà de minuit» à Dar Souiri.
 

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