Culture

Festival Gnaoua d’Essaouira : Transes dans la cité des Alizés

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La ville d’Essaouira est toujours en  effervescence. La 17ème édition du Festival Gnaoua, ouverte le 12 juin, continue de séduire les amoureux  de la musique gnaouie et des musiques du monde. Le public a pu vivre des moments forts  avec de grandes figures internationales. À commencer par le concert exceptionnel de l’artiste libanais Ibrahim Maâlouf.

Ce virtuose de la trompette a transcendé le public, avec des mélodies de toute beauté, samedi soir à la place Moulay El Hassan. Sur cette même scène, une agréable fusion a été réalisée par le talentueux mâalem Mustapha Baqbou et l’artiste américain  Marcus Miller, l’un des plus grands bassistes du monde. Mustapha Baqbou, qui a fait partie du célèbre groupe Jil Jilala, est connu pour ses fusions uniques avec des artistes internationaux de renom.

Sa prestation avec la troupe américaine de danse, Step Afrika, est l’un des concerts les plus applaudis de l’édition du Festival Gnaoua 2010. Multi instrumentiste, Marcus Miller est connu pour ses sessions de basse, auprès de géants tels qu’Eric Clapton, George Benson, Dizzy Gillespie ou Joe Sample. Il aime dire qu’il est «un bassiste funk avec une immense connaissance jazz». Bref, la prestation du mâalem Mustapha Baqbou et de Marcus Miller  a été un grand moment de partage alliant  musique moderne et rythmes traditionnels gnaouis. Les festivaliers étaient aussi au rendez-vous avec le groupe casablancais Derbla.

Les musiciens du groupe ont joué une musique gnaouie en intégrant des instruments divers tels que la batterie, percussions et cuivres aux côtés du guenbri et des crotales. Ayo, la chanteuse d’origine nigérienne, a de son côté émerveillé le public de la scène de la plage. Cette artiste aussi bien influencée par Bob Marley que par Donny Hathaway, a fait voyager ses fans dans un univers à part. La culture malienne a été à l’honneur, vendredi soir, à travers la prestation de Bassekou Kouyaté et la formation Ngoni Ba.

Le public du festival a découvert de très près Bassekou Kouyaté, un virtuose du ngoni, héritier de la plus pure tradition griotique mandingue et un fabuleux show man qui, depuis 2007. date de sortie de «Segu Blues», son premier album solo, enflamme les scènes des plus grands festivals. Autre moment fort de cette soirée, la prestation en commun du mâalem Mohamed Kouyou et Mario Canonge, qui ont exécuté une agréable fusion sur la scène Moulay El Hassan.

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