Rétrospective du cinéma marocain, projection des films traitant des problèmes de l’immigration, tables rondes, compétitions et expositions, tel est le menu de la 18ème édition du Festival international du cinéma d’auteur de Rabat. A l’origine de cette initiative, l’Association du festival international de Rabat pour la culture et les arts en collaboration avec d’autres partenaires. Prévue du 22 au 30 juin, cette manifestation cinématographique sera placée sous le thème «La culture au service du développement». «Le choix de cette thématique procède de la profonde conviction de notre association quant au rôle essentiel de la culture et de l’art en général, et du cinéma en particulier, dans la promotion du développement durable», atteste Abdelhaq Mantrach, président de l’Association, lors de la conférence de presse tenue, jeudi 7 juin, à Rabat. Par ailleurs, l’édition 2012 sera marquée par un hommage au cinéma turc. Ainsi dix-sept pays sont invités à ce rendez-vous culturel pour participer au Grand Prix Hassan II. Celui-ci sera attribué par un jury de professionnels présidé par l’écrivaine Rita El Khayat. D’ailleurs, la cérémonie d’ouverture sera marquée par la projection du film canadien «Monsieur Lazhar» de Philippe Falardeau alors que le film iranien «Une séparation», de son réalisateur Asghar Farhadi, est programmé en clôture. Ceci étant, la situation financière du festival constitue une véritable entrave à son organisation. «En dépit des difficultés financières auxquelles l’administration du festival est confrontée, la volonté de l’Association reste de fer pour braver tous les écueils». «Notre association entend tout mettre en œuvre pour aplanir toutes les difficultés qui inhibent son action autant par le biais de ses moyens propres que par ceux de ses différents partenaires», concluent les organisateurs.