Culture

Festival Mawâzine : Retour sur quelques temps forts

«Le week-end d’ouverture du Festival Mawazine a donné le ton en réussissant un de ses objectifs premiers : attirer un large public et gagner le pari de la diversité des genres», déclarent les organisateurs. Dans l’après-midi du dimanche18 mai, les nombreux médias nationaux et internationaux qui couvrent Mawazine ont eu rendez-vous avec deux artistes majeurs de la scène orientale : la chanteuse syrienne Assala Nasri et la chanteuse libanaise Nancy Ajram. Nancy Ajram, celle qui a acquis en quelques années une renommée dans tous les pays du monde arabe a donné quelques heures plus tard à la scène Hay Nahda, un concert inoubliable en présence d’une foule de 50 000 spectateurs venus acclamer la jeune chanteuse de 25 ans. La soirée a également été africaine sur la scène Hay Ryad, avec l’artiste Zao, chanteur congolais qui a déclenché les rires des enfants et des adultes avec un show drôle et émouvant. Le Super Rail Band de Bamako a pris le relais et les 15 000 personnes présentes ont dansé et applaudi le groupe malien dans une ambiance familiale. Sur la scène Bouregreg, 20 000 personnes sont venues écouter Los Van Van, l’une des meilleures formations actuelles de musique cubaine. Les 50 000 spectateurs venus acclamer Bilal le lundi 19 mai à la scène Qamra, ont repris tout son répertoire, en particulier son tube «Di Ayza Kalam». Le chanteur algérien a multiplié les rappels à la demande d’un public survolté qui ne voulait plus le laisser s’en aller. Par ailleurs, les groupes Nass El Ghiwane, Lemchaheb et Jil Jilala se sont succédé et ont remporté un vif succès au stade Hay Nahda plein à craquer de fans qui chantaient toutes les chansons de ces trois groupes mythiques. Pour les amoureux et amateurs de musique marocaine, le Festival Mawâzine Rythmes du monde a donné rendez-vous mardi 20 mai au Théâtre Mohamed V à 19h30 pour la création théâtrale «Les voix des années 70», création spéciale du festival, jouée par Nass el Ghiwane, Jil Jilala, Lamchaheb et Tagada. D’un autre côté, l’artiste marocaine engagée Saïda Fikri a envoûté les spectateurs venus nombreux, mardi 20 mai à la scène Moulay Hassan, spécialement pour entendre sa voix magique qui se met au service de la paix. «Luar Na lubre », un groupe de musique folk espagnol a présenté mardi soir au public rbati, à la Kasbah de Chellah un concert choisi du répertoire distingué de ce groupe. Les membres du groupe ont apporté au Festival Mawazine, des sons traditionnels celtes, dont ils font des recherches depuis 20 ans, faisant ainsi connaître leur culture et origine au public rbati venu nombreux découvrir et apprécier cette musique envoûtante.

Amr Diab a enfiévré la scène Hay Nahda


Plus de 50000 spectateurs ont assisté au concert qu’a donné Amr Diab la star égyptienne à la scène Hay Nahda de Rabat mercredi 21 mai. «Je suis très content d’être enfin présent au Maroc. Ma dernière visite remonte à 16 ans. Le peuple marocain est un public connaisseur et exigeant en matière de musique. Mon seul souci est de lui offrir, moi et mon groupe, une musique de qualité digne de la sienne», a déclaré Amr Diab à Rabat lors d’une conférence de presse. Tout le stade Moulay Hassan a chanté avec Amr Diab son répertoire. Amr Diab fait partie des rares stars arabes qui ont su se maintenir à un haut niveau de popularité depuis une dizaine d’années. Amr Diab est né le 11 octobre 1961 à Port Saïd en Egypte.

Coulisses

George Benson fin diplomate
«Si tu te déclares d’un camp politique ou d’un autre, c’est-à-dire républicain ou démocrate tu risque de perdre des amis ou de gagner des ennemis. Moi je ne m’intéresse pas à cette politique qui divise», a déclaré George Benson, lors d’une conférence de presse tenue en marge du Festival Mawâzine. Et d’ajouter : «Ma véritable politique est celle de procurer à travers ma musique de l’énergie positive et du bien-être aux gens». 

Les trompettistes de Goran Bregovi, cachés dans la foule
Sur la scène Bouregreg, le magicien gitan Goran Bregović et ses 39 choristes et musiciens ont d’abord commencé par surprendre une jeunesse curieuse de découvrir un genre musical nouveau. L’artiste serbo-croate et ses trompettistes cachés dans la foule ont progressivement captivé l’audience qui s’est laissé emporter par un concert exceptionnel qui a duré plus de 2h30 avec deux rappels.

Assalla Nasri, grande amie du Maroc 
Le glamour et l’Orient se sont donné rendez-vous sur la scène Hay Nahda où la  star Assala, habillée en caftan traditionnel marocain, a retrouvé son public; plus de 45.000 passionnés qui connaissent son répertoire par cœur et qui lui ont réservé une véritable ovation. La chanteuse syrienne a affirmé, dimanche à Rabat, qu’elle est en train de préparer un nouvel album contenant une chanson marocaine. Au cours d’une conférence de presse, Assala s’est déclaré émue par l’accueil réservé par le public à la chanson «Sabri Alik Tal» puisée du répertoire de l’artiste marocaine défunte Rajae Belmlih, à laquelle une solide amitié la liait. Par ailleurs, l’artiste a annoncé qu’un nouvel album verra le jour en juin.

Biyouna au sommet de son art

Au Théâtre Mohammed V, la chanteuse algérienne Biyouna a été acclamée par un public amateur et fin connaisseur de son répertoire. Biyouna au sommet de son art, à la fois comédienne et chanteuse, drôle et nostalgique …mais avant tout émue et fière d’être si bien accueillie et heureuse de rappeler que : « le Maroc et l’Algérie c’est avant tout une grande histoire d’amour».

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