Culture

Fin d’année : une ambiance festive chez les pâtissiers

© D.R

A la veille de la fête de fin d’année, les pâtisseries connaissent une grande affluence des accros de gâteaux, notamment la bûche. A cette occasion, elle devient le gâteau le plus prisé. C’est pour cela que les pâtissiers ne cessent, en cette période festive, d’inventer et d’offrir de multiples saveurs pour attiser l’envie des consommateurs. De quoi faire le bonheur des gourmands ! D’ailleurs, il y en a pour tous les goûts et pour toutes les bourses. Glacée, en mousse ou fourrée de crème, la bûche demeure un élément indispensable pour célébrer la fête de fin d’année. «Pour moi et ma famille, on ne peut pas se passer de la bûche pendant la fête de fin d’année. C’est notre gâteau favori. C’est un vrai régal surtout la glacée!», déclare Amina, ingénieur à Rabat. Comme Amina, les accros de gâteaux ont tendance à préférer les bûches glacées. De par son goût succulent, la bûche glacée épargne la forte consommation de la crème pâtissière. «A l’approche de la fin d’année, on reçoit un très grand nombre de commandes. Et c’est la bûche qui se taille la part du lion surtout la glacée», indique le propriétaire d’une pâtisserie de renom à Rabat. Vraiment, il y en a de tous les goûts au point d’avoir l’embarras du choix.
A vrai dire, la célébration des festivités de fin d’année n’est pas l’apanage de la bûche. Ainsi, l’on remarque une forte consommation de gâteaux, de tartes et d’amuse-gueules pour accompagner la bûche. Pour le propriétaire de la pâtisserie à Rabat : «outre la bûche, les clients commandent de petits gâteaux pour satisfaire leurs petits caprices».
Et pour parvenir à attirer une grande clientèle, les devantures garnies des pâtisseries donnent déjà une envie d’acheter. De quoi flatter l’œil des clients pour affluer massivement vers ces «fabriques»!
Pour leur part, les pâtissiers ont bien pensé, cette année, aux personnes solitaires. Un petit tour entre les pâtisseries de la ville de Rabat a permis de dénicher des bûches individuelles. A partir de 50 DH, on peut s’offrir le plaisir et passer un bon moment de joie!
De même, les habitants des quartiers populaires auront à passer, comme à l’accoutumée, une bonne fête de fin d’année. Avec l’apparition de pâtisseries que l’on pourrait qualifier de « saisonnières», cette frange populaire est bien servie. D’ailleurs, on constate une grande affluence vers ces petites fabriques qui drainent une large clientèle. A partir de 25 DH, on peut s’acheter une bûche pour faire plaisir à sa petite famille. Pour Ahmed, fonctionnaire : «personnellement, je préfère m’acheter une bûche de la petite pâtisserie du quartier. Chacun vit selon ses propres moyens. En tous cas, c’est juste pour donner une bonne impression à ma petite famille et surtout satisfaire les caprices de mes enfants». En effet, ce sont les enfants qui sont les plus attirés par l’ambiance de la fête de fin d’année.
En accompagnant leurs parents aux pâtisseries, les enfants essaient d’imposer leurs choix. Face à cette situation, les parents n’ont qu’à obtempérer aux désirs de leurs petits. «C’est mon fils, Imad, qui m’accompagne pour acheter la bûche. Il aime celle au chocolat. Pour lui, c’est un vrai délice!», déclare Hind, professeur à Rabat. Si, pour les Marocains, la bûche constitue une partie intégrante des festivités de la fin d’année, qu’en est-il des autres éléments qui doivent l’accompagner ? A vrai dire, il n’y a pas mieux que le champagne. L’opportunité s’offre davantage aux Musulmans de France, car les magasins commercialisent du champagne halal. C’est une boisson pétillante sans alcool dont le goût et l’aspect sont proches du champagne traditionnel. Cette halalisation s’étend également à d’autres produits comme le chapon et le foie gras. Ainsi, la communauté musulmane en France n’aura plus à se soucier à cet égard.
Par ailleurs, il serait judicieux de remonter un peu aux origines de la bûche. En effet, la bûche rappelle toujours le morceau de bois que l’on met dans une cheminée pour se chauffer. Par contre, il y en a ceux qui estiment que l’empereur Napoléon aurait ordonné d’éteindre les cheminées même en hiver car elles constituaient une source importante d’infections respiratoires à cause des particules en suspension dégagées par le foyer. D’aucuns considèrent qu’un pâtissier bien inspiré aurait confectionné à l’occasion de Noël un gâteau en forme de bûche, pour ne pas rompre complètement avec la tradition. Et c’est en 1898, dans le Mémorial historique et géographique de la pâtisserie du pâtissier et historien Pierre Lacam, qu’apparaît la première recette de bûche de Noël à Paris. Donc, C’est une fabrication purement française. Et dès lors, les idées ne manquent pas ! Il suffit juste de faire un bon choix et bonne fête !

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