Culture

Fonds d’aide : Les projets soutenus

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Les bénéficiaires du Fonds d’aide au soutien cinématographique au titre de l’année 2006 sont désormais connus. Réunis vendredi dernier au siège du Centre cinématographique marocain (CCM) à Rabat, les membres de la commission, présidée par Ahmed Boukous, recteur de l’Institut royal de la culture amazighe (IRCAM), ont livré leur verdict. Sur seize projets de films, seul quatre ont séduit et ont fait l’unanimité. Dans cette liste, «En attendant Pasolini» de Daoud Oulad Syad s’est taillé la part du lion avec une somme de trois millions sept cent mille dirhams.
En deuxième position, on retrouve le long-métrage «Tu te souviens d’Adil ?» du cinéaste résidant en Italie Mohamed Zineddaine. Ce film s’est vu octroyer un montant de trois millions de dirhams. En troisième place figure le long-métrage «Le vélo» de Hamid Faridi qui, rappelons-le, avait reçu une mention spéciale du Jury pour son «Histoire de bonnes femmes» lors du dernier festival national du film à Tanger. «Le vélo» s’est vu attribuer pour sa part deux millions trois cent mille dirhams. Enfin, en dernière place, on retrouve : «Entre parenthèses» co-réalisé par Hicham Falah et Chrif Tribek avec une aide de deux millions cent mille dirhams.
En outre, côté avance sur recette après production, un montant  de deux-cent soixante-cinq mille dirhams est accordé au court métrage "La mouche et  moi", réalisé par Rachid El Ouali. Aussi, une somme de deux cent dix mille dirhams est délivrée au court métrage "Le cadeau", réalisé par Jamal Souissi.
Par ailleurs, la commission a accordé la dernière tranche de l’avance  sur  recette au long métrage "J’ai vu tuer Ben Barka" de Saïd Smihi et Serge  Leperon et au court métrage "L’ascenseur" de Salma Bargach.  Dans tout cet éventail des noms bénéficiaires de l’aide avant production, une remarque s’impose. En fait, les membres de la commission toute fraîchement constituée ont voulu transmettre un message clair : celui de la promotion des jeunes talents. C’est ainsi que les films commerciaux dans la lignée de «Elle est diabétique, hypertendue et elle refuse de crever» de Hakim Noury deviennent de plus en plus dépassés. Selon les observateurs,  l’heure est aujourd’hui venue pour offrir un nouveau genre de cinéma. Un cinéma jeune, original et surtout créatif.
Le scénario proposé par  de Daoud Oulad Syad, qui s’est inspiré de l’œuvre «En attendant Godot» de Samuel Becket, relate l’histoire de quelques habitants de Ouarzazate qui vivent dans l’espoir qu’un jour le grand réalisateur italien Paolo Pasolini reviendrait à nouveau les voir et leur demander de jouer dans l’un de ses films. Mais Passolini est mort depuis longtemps. L’un des figurants ayant travaillé aux côtés de ce réalisateur joue la comédie, et fait vivre les habitants dans l’espoir de voir ce rêve se réaliser. Une idée originale mais un peu trop intello voire élitiste.

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