Culture

Ghita Tazi : «Je développe ma curiosité et ma sensibilité»

© D.R

ALM : Le public marocain vous a découverte dans «CasaNegra». Parlez-nous de la Ghita Tazi qui se cache derrière Nabila?
Ghita Tazi : D’abord, je suis une casablancaise! Mais contrairement à Nabila, je porte rarement des robes rouges et je ne suis pas antiquaire! Plus sérieusement, je me définirais plutôt comme une Marocaine cosmopolite qui a commencé par faire du théâtre puis qui a eu la chance de débuter une carrière dans le cinéma.

Vous avez beaucoup voyagé dans votre vie, quelles expériences en avez-vous tirées ?
Les voyages et le fait de vivre dans d’autres pays, d’autres cultures… tout cela m’a permis de développer mon ouverture aux autres, ma curiosité et ma sensibilité. Tout ce qu’on voit de différent au cours de ses voyages, on finit toujours par l’utiliser pour incarner tel ou tel personnage. Cela me permet aussi de mieux apprécier le Maroc quand j’y retourne et de mieux le comprendre.

Comment est née en vous votre vocation pour les projecteurs?
D’abord, très jeune, j’ai eu envie de jouer, de danser, d’être en représentation, sur scène. Ce n’est que plus tard que j’ai découvert la caméra, les projecteurs… Là, je suis tombée amoureuse du cinéma ! L’excitation et l’adrénaline au moment où j’entends «Action!», c’est génial!

Comment définissez-vous l’expérience «CasaNegra» ?
«CasaNegra» a été mon premier long-métrage. J’ai eu la chance de travailler avec Noureddine Lakhmari et de traîner dans le centre-ville de Casablanca à 1 heure du matin, ce dont je n’ai pas vraiment l’habitude! Malheureusement, je n’ai pas eu de scène au «Où Tout va bien» en compagnie de Zrirek !

Quelles sont les difficultés que vous avez rencontrées dans votre carrière?
Le plus difficile dans notre métier, c’est l’intermittence et l’attente. Imaginez qu’à chaque fois que vous trouvez du travail, ça ne dure que quelques mois… Il faut une sacrée dose de patience et d’humour pour ne pas lâcher.

Pourquoi vous faites-vous rare sur la scène marocaine?
Pas si rare que ça, j’ai tourné l’an dernier dans un film de Narjis Nejjar, «Les Casablancaises – encore Casa!» et jespère avoir l’occasion de jouer dans d’autres productions marocaines.

Quel rôle rêvez-vous d’interpréter un de ces jours?
J’aimerai interpréter le rôle d’une femme douée de pouvoirs surnaturels à Casablanca : imaginez tout ce que je pourrai faire! Sur un autre registre, j’aimerai un jour incarner le personnage d’une grande romantique, une sorte d’Anna Karénine.

Comment voyez-vous le cinéma marocain?
Le cinéma marocain est en pleine mutation. Des réalisateurs et des acteurs audacieux, sans complexes, font aujourd’hui de très beaux films. Ils méritent d’avoir plus de moyens pour pouvoir réellement créer une industrie du cinéma et remporter le succès qu’ils méritent à l’international.

Avez-vous d’autres talents cachés?
Gardons-les cachés : je les révèlerai quand j’en aurai vraiment besoin. Une sorte de joker, en somme!

Et côté cœur, comment se porte Ghita Tazi?
Heureuse! Aucun problème cardiaque! (Rires…)

Quels sont vos projets pour 2010?
Je travaille actuellement sur plusieurs projets, dont un au Maroc qui avance assez bien et dont j’espère qu’il prendra forme dans le courant de cette année. Je croise les doigts et souhaite vous en dire plus lors de notre prochaine rencontre.

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