Culture

Ghizlane Kirane pour une vie associative enrichissante

© D.R

C’est en 1995, au lycée Abdelkrim Lahlou que Ghizlane a décroché son Baccalauréat série (Sciences expérimentales). Ambitieuse et éternellement séduite et fascinée par la culture américaine, elle décida de partir aux Etats-Unis pour approfondir ses études. «Ma décision de partir aux USA a un peu désorienté mes parents. S’étant aperçus que j’étais décidée et catégorique au niveau de mon choix, ils ont fini par accepter et respecter ma violonté. J’ai toujours respecté la compréhension et la confiance que mes parents nous ont toujours témoignées. C’est sur ces belles valeurs humaines que s’est basée mon éducation», déclare radieuse, Ghizlane Kirane. C’est à travers la fiction, l’amour du cinéma, que cette dernière découvre la terre de l’oncle Sam «J’allais au cinéma presque une à deux fois par semaine. J’ai toujours été impressionnée par les films américains et la culture américaine. J’adore les films d’horreur …», affirme Ghizlane C’est grâce aussi à un cousin qu’elle va découvrir l’Etat d’Atlanta et s’inscrit au Kenesaw State University. Mais avant, il a fallu qu’elle apprenne la langue pour pouvoir communiquer. Au début, elle décide de suivre des cours de biologie et de biochimie. N’ayant pas de bourse d’étude, Ghizlane tente de trouver un travail pour subvenir à ses besoins et pouvoir payer ses études. Elle décroche un job de serveuse au restaurant «International housse of pancakes». «C’est grâce à mon travail que j’ai réussi à suivre tranquillement mes études et c’est aussi grâce à cette expérience que j’ai acquis plus d’aisance quant à la langue américaine», se rappelle Ghizlane. En 2004, elle intègre le Model de la Ligue arabe des Nations unies où elle va pouvoir diriger un groupe de quinze étudiants. Son équipe décroche le grand prix parmi un ensemble d’écoles venant de tous les Etats américains. «Au début, j’étais plus attirée par les voyages que proposait la Ligue arabe des Nations unies. Par la suite, je me suis découvert une grande passion pour les sciences de la politique. L’organisme comprenait différents comités qui traitaient plusieurs sujets d’actualité. J’avais opté pour le thème de l’environnement. On devait rédiger des résolutions», raconte Ghizlane, émerveillée. C’est grâce à cette expérience qu’elle a acquis une facilité au niveau de la communication et de l’art de la diplomatie. En 2007, elle décroche une licence en Affaires internationales, Concentration en Business à Kennesaw State University (KSU). Dresser le portrait de Ghizlane, c’est étaler ses fortes compétences en l’usage de Microsoft word, excel, power point, access, recherches sur Internet, management, communication, langues mais également ses capacités de leadership. A 31 ans, Ghizlane a déjà à son actif plusieurs titres. Elle est capitaine d’équipe du Model de la Ligue arabe en 2005, déléguée honoraire et déléguée exceptionnelle au niveau du même organisme, en 2004, 2005, 2006, membre de “The Moroccan World Foundation” et membre de “Institute of Leadership and Human Development”.  «L’Institut pour le leadership et le développement humain (I-LHD), c’est l’histoire d’un groupe de jeunes Marocains qui vivent au Maroc ou à l’étranger.
«L’I-LHD est une organisation à but non-lucratif, créée en mai 2006, dont les membres fondateurs ont toujours eu une attitude positive, progressiste et optimiste: une attitude positive quant au rôle qu’ils veulent jouer au sein de la société marocaine et une attitude progressiste dans leur volonté d’y amener un changement positif», explique Ghizlane dont le souci majeur est d’améliorer et faire progresser la vie de ses concitoyens, et plus particulièrement la vie de ceux qui sont désavantagés et laissés au banc de la société.
Le souhait de Ghizlane est d’offrir un environnement éducatif basé sur les principes du leadership. «L’I-LHD offre à de jeunes marocains l’opportunité d’acquérir le savoir et les compétences nécessaires essentiels au développement personnel et professionnel. Tout ceci se déroule de manière originale et dans un climat amical. Notre ambition est de développer le plus grand nombre de collaboration possible entre les différentes sphères de la société, et d’intensifier ainsi les liens entre les personnes», renforce Ghizlane.
La grande passionnée de la vie associative,  Ghizlane Kirane est actuellement responsable de promotion et développement dans un centre de langues à Casablanca.  Courage Ghizlane.

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