Culture

Hoba Hoba Spirit, Barry, Oum et Haoussa à la Villa des arts

© D.R

Quatre invités, disons le, des précurseurs de la scène urbaine marocaine «fusion» défileront à la Villa des arts de Casablanca les samedi 1er, 8, 22 et 29 mai lors de l’événement «Acoustic sessions». Il s’agit de Hoba Hoba Spirit, Barry, Oum et Haoussa. Hoba Hoba, avec sa hayha musique, et son immense répertoire sort pratiquement un album chaque deux ans. Sont dernier, «Nefs et nia» est le cinquième. Ayant acquis assez d’assurance au fil de ses nombreuses tournées, ce groupe, une valeur sur de la scène marocaine (pour le organisateurs et pour ses fidèles fans) promet une sélection de chansons subtilement arrangées, spécialement pour l’inauguration des «Acoustic sessions» ce premier mai. Ceci en attendant un jour que les Hoba sortent un peu de leur confort pour oser quelque chose de moins hayha, s’il veut prendre le risque de drainer un public moins acquis. Pour sa part, Barry se produira le 8 mai. C’est l’un des artistes fusion marocains qu’on peut le moins étiqueter. Déjà en 1996, il a commencé par le hip hop, un style qui reste une école pour lui, passant par le reggae, le rock, la musique gnaoua et les musiques traditionnelles. «J’apprécie le reggae autant que le chaâbi», dit ce natif de Hay Mohammadi pour qui «l’on ne peut pas faire de la fusion sans expérimenter d’une manière approfondie chaque style musical». Son dernier opus, un double album, une première au Maroc et dans les pays arabes, est sorti en 2009. Il y explore dans la première partie un univers fusion collaborant avec des artistes internationaux du calibre de Karim Ziad. Dans la seconde partie, il travaille avec Dj Van et revient à ces premières amours, le hip hop mais avec une touche toujours très authentique, bannissant les samples et les boucles et utilisant de vrais instruments. Pour lui, «les concerts en session acoustique sont importants et vont permettre aux musiciens marocains d’être plus proches du public et d’apprendre à jouer moins fort, en laissant la musique respirer». Le concert de Oum, notre Erykah Badu nationale et plus encore, est prévu le 22 mai. Aussi une des premières filles dans la scène urbaine, «elle fait partie de cette génération de chanteuses éclectiques qui osent jouer de la soul, funk, disco, fusion, jazz et rythme’n’blues, sans oublier leurs influences naturelles. Son premier album Lik’oum a été présenté à Casablanca, en mai 2009. Elle est considérée comme l’une des voix féminines les plus prometteuses de la scène musicale marocaine», lit-on dans sa biographie. Et enfin, Haoussa, un groupe de musique urbaine qui se démarque par son attitude sur scène et sa démarche artistique poétiquement poussée clôture les «Acoustic sessions» le 29 mai. «Les thèmes que nous abordons sont très ordinaires mais ce qui est nouveau c’est leur angle de vue. On parle de la politique, de la «politique-nique. Nos textes sont faits de jeux de mots qui relèvent de maux de tête. Parmi nos thèmes, il y a le chômage, la folie, la joie de vivre, il y a même des questions existentielles», avait indiqué à ALM Khalid Moukdar chanteur du groupe. Et d’ajouter: «L’influence principale de notre musique c’est la musique issaouie. On peut retrouver cette empreinte dans tous nos morceaux. Et puis on retrouve aussi la spiritualité issaouie. Dans deux ou trois morceaux, il y a ce passage à l’autre dimension qui ressurgit naturellement».

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