«In Da Junggle 1.0 » est le titre de la création pluridisciplinaire que présente «Protagoniste», laboratoire de recherche artistique ce dimanche 18 avril dans le cadre du Salon international de Tanger des livres et des arts à la Salle Beckett. Cette nouvelle création allie texte, «spoken word », poésie électronique, vidéo et musique concrète. Selon les protagonistes de ce spectacle expérimental, histoire, poésie, littérature, autant que peinture et musique sont ici invoquées. Un texte narratif extrait d’Ailen où la nuit du récit de Edmond Amran El Maleh, nous présente un cri, le cri d’un homme, le cri de l’homme, un cri qui court de part le monde et, tel pan pourchassé, se voit confronté, de part et d’autre à des limitations, à des refus, à des encadrements. «Des corps moléculaires sonores, visuels et poétiques gravitent dans un même espace pluridimensionnel questionnant l’homme, sa condition, ses réalités, énième appel à une prise de conscience ? Non plutôt un voyage interne externe dans l’univers, dans l’homme. Une esquisse en devenir d’un paysage humain, où l’humanité brille souvent par son absence… Des fragments d’actualité, de son, de mémoire collective, subjective viennent énoncer, questionner l’univers parcellaire, cellulaire dans lequel l’homme s’inscrit…et nous faire entrevoir, en macro le corps qu’il compose», lit-on dans la note de présentation. La partie vidéo est assurée par SiMohammed Fettaka. Les «Spoken word» sont l’œuvre de Khalid Moukdar chanteur du groupe Haoussa. Le choix de textes et voix est d’Emmanuel Calamy. Et on note Karim Rafi pour la création sonore.