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Ahmed Madini : « Je suis toujours entre deux voyages »
Ahmed Madini aura roulé sa bosse un peu partout dans le monde. Si l’axe Rabat-Paris reste celui de sa prédilection, d’autres capitales ne comptent pas moins à ses yeux : Manille (Philippines), Bogota (Colombie), Caire (Egypte), Bagdad (Irak), Pékin (Chine)… De toutes ces capitales, Bogota aura le plus marqué le romancier. « J’étais en plein centre de Bogota quand un coup d’Etat a éclaté. J’ai failli y laisser ma peau », se souvient-il avec émotion.
Alors que Bogota représente un mauvais souvenir pour l’écrivain, Paris reste associée dans son esprit à tous les synonymes de bonheur. « Plus qu’indispensable, Paris est vitale », se plaît-il à répéter.
Question : pourquoi avoir fait tous ces voyages ?
Pour l’écrivain, ces voyages m’ont permis d’écrire des mémoires, des carnets de route, une véritable source d’inspiration !
Madini n’en garde pas moins d’attaches avec son pays natal.
C’est ici qu’il a créé il y a quelques années l’Alliance des écrivains du Maroc (AEM).
S’agissant de son actualité littéraire, Madini a sorti récemment un nouveau livre intitulé « Allons jouer ».

Mohamed Nadif  à Auxerre
Le héros Mohamed Nadif est à présent en France. Il y est l’ambasadeur de “La chambre noire” en l’absence du réalisateur Hassan Benjelloun. En fait il a été chargé de présenter ce film au Festival d’auxerre de la tolérance et contre le racisme qui s’est déroulé du 25 au 29 avril 2005. Quand il ne s’attelle pas à ses pièces de théâtre, Mohamed Nadif fait la promotion de “La chambre noire”, un film sur les années de plomb réalisé par Hassan Benjelloun. Un film qui continue à faire parler de lui pour le bonheur de Hassan Benjelloun et de Mohamed Nadif puisqu’il est le héros. Ce long-métrage sera en compétition officielle à ce festival qui a investi pendant longtemps la ville de Paris. Aujourdhui, il est mobile et Mohamed Nadif aussi.

Malek Akhmiss sous le manteau de Hassan
L’un des flics de “La chambre noire”, Malek Akhmiss, tourne dans le téléfilm de Aziz Salmy produit par 2M. Ce comédien joue dans «Le manteau de mon père » avec Saïdia Labib, Youssef El Joundi ainsi que Souâd Saber. Le tournage, qui a débuté le 21 avril, se déroule principalement à Casablanca. C’est l’histoire de deux copains, Hassan et Khalid, l’un est pauvre, orphelin de père mais a une vie heureuse. L’autre est assez riche mais  sa vie est triste et remplie d’embuches. Les deux amis se complètent. Hassan campé par Malek Akhmiss prête main forte à Khalid, il le guide et le conseille, malgré les nombreuses difficultés qu’il traverse. Comme quoi, des fois, les rôles s’inversent. Le pauvre n’est pas toujours le plus démuni.  C’est ce que Aziz Salmi cherche à traduire à travers son nouveau téléfilm où Malek Akhmiss y est l’un des principaux protagonistes.

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