Culture

Indiscrétions : Mohamed El Jam parodie la Moudawana

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Mohamed El Jam parodie la Moudawana
Le comédien et dramaturge Mohamed El Jam est en pleine répétition d’une nouvelle pièce de théâtre. Après une période d’absence, Mohamed El Jam réapparaît à nouveau avec son passage dans le spot publicitaire de Maroc Télécom. Mais ceci n’est pas le plus important. Mohamed El Jam de la même génération de Nezha Régragui, travaille aujourd’hui dans la pièce : «Al Maratou Lati». Une pièce qu’il a lui-même écrite et mise en scène par Abdelatif Dechraoui. « Al Maratou Lati » est selon El Jam, une sorte d’hommage a la femme marocaine. «Nous voulons à travers cette pièce, réhabiliter la femme dans ses droits» nous déclare-t-il. Ce serait donc pour cette raison que Mohamed El Jam a choisi de traiter dans cette pièce l’éternel thème de «Moudawana Al Ousra» ou «Code de la famille».
Pour parler de ce sujet sérieux, Mohamed El Jam veut le transformer en comédie avec une touche satirique. Aux côtés de cet acteur, se trouvent Fatéma Benmezian, Maria Sadik, Souad Khouii ainsi que Nezha Régragui.




«Le bar» de Hassan Benjelloun
Hassan Benjelloun vient de recevoir une subvention pour son nouveau long métrage « le Bar ». On lui a octroyé un montant de 3 millions de DH. Maintenant Hassan Benjelloun doit s’acquérir du reste de l’argent pour pouvoir commencer le tournage du film. Avec « Le Bar », Nabil Lahlou entre dans un nouveau registre. Le réalisateur sort en effet des sentiers battus. «J’essaie de changer un peu », déclare Hassan Benjelloun. Plus d’immigration ni d’années de plomb. Cette fois-ci « Le bar » traite d’un sujet différent, mais tout aussi délicat. C’est l’histoire des Juifs marocains qui s’en vont en Israël.
Cet exode est retracé à travers les discussions entre les différents personnages du film. Des discussions qui se déroulent dans un bar. D’où le titre du film. Toute l’histoire se passe dans un bar et réunit des gens de toutes les religions. C’est une intrigue. Le tournage aura lieu sûrement à Casablanca et ses régions en 2006. Hassan Benjelloun aurait encore besoin de 10 millions de DH, près d’un milliard pour pouvoir réaliser son film qui selon lui possède de grandes ambitions. Pour cela, le réalisateur va peut-être recourir à la coproduction.  Mais pour l’instant, le réalisateur essaie d’approfondir les personnages et de concevoir la réalisation du film sur le plan esthétique et technique.




 Ferhati fait la promotion de mémoire en détention
Après avoir réalisé son dernier film « Mémoire en détention », le réalisateur marocain Jilali Ferhati essaie de le promouvoir. Pour ceux qui ne l’auraient pas vu sur les écrans, Mémoire en détention revient sur les années de plomb.  Ce film, réalisé en 2004, raconte l’histoire d’un jeune délinquant qui se voit le jour de sa sortie de prison investi d’une mission. Celle de retrouver un parent ou un ami d’un ex-détenu, devenu amnésique durant sa longue détention. Ensemble, ils vont vivre tout un périple à la recherche  de quelques indices, mais aussi un douloureux voyage dans leur propre mémoire.
Pour l’instant, ce long-métrage sera représenté au premier festival du cinéma maghrébin qui aura lieu prochainement à Oujda. L’esprit du réalisateur est concentré sur son film en déclarant: « il faut que je m’en occupe pour qu’il  puisse circuler dans les festivals ». Jilali Ferhati n’a pour l’instant aucun autre projet de film, il se repose pour mieux reprendre par la suite. Pour justifier ce repos, Jilali Ferhati déclare : « on doit se reposer au moins deux ans pour pouvoir réaliser un film de bonne facture ».

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