Culture

Kelai, révélation du Festival d’Agadir

© D.R

Le cinéma marocain voit la naissance de plusieurs jeunes réalisateurs qui essaient de s’affirmer dans la scène cinématographiquenationale. En effet, au Maroc, il n’existe pas uniquement des noms tels que Hassan Benjelloun, Mohamed Abderrahmane Tazi, Jilali Ferhati, pour ne citer que ceux-là. De nouveaux noms sont venus s’ajouter à cette liste. Ces noms furent révélés durant la seconde édition du Festival cinéma et immigration. Ainsi, le public a eu l’occasion de découvrir de nouveaux réalisateurs et de prendre connaissance de leur travail cinématographique.
Abdeslam Kelai est une des découvertes se la deuxième édition du Festival cinéma et immigration, en effet, les spectateurs avaient rendez vous avec le court-métrage: «Happy Day» de Abdeslam Kelai. Ce court métrage d’une durée de 18 minutes et 8 secondes a participé à la 7ème biennale du cinéma arabe à Paris en mars 2004. Ce court-métrage est le premier film de Abdeslam Kelai. Né en 1969 à Larache, Abdeslam Kelai a toujours été fasciné et passionné par le cinéma. Il déclare dans ce sens: «le cinéma était une sorte de passion pour moi, j’ai toujours rêvé de faire du cinéma». Il raconte que son amour et sa fascination pour le cinéma sont apparus dès l’enfance. Ainsi, il a décidé d’être réalisateur de films dès l’âge de six ans. Il passe son enfance dans les salles de cinéma. Il pouvait par exemple suivre une projection à 17 heures dans une salle, et à 19 heures, se diriger vers un autre cinéma pour voir un autre film.
De même, cette passion s’est accrue jusqu’à pousser Abdeslam à suivre son désir, celui de faire du cinéma sa carrière. Cependant, avant de tremper entièrement dans ce domaine, Abdeslam a d’abord entrepris des études sociales.
N’ayant pas pu obtenir de bourse pour accéder à l’Institut des études cinématographiques de Paris, il décida de faire des études à l’Institut national de l’action sociale. De ce fait, ce réalisateur est d’abord conseiller en Affaires sociales. Mais cela n’a pas empêché Abdeslam à retourner et à se consacrer à son vieil amour, le cinéma. «J’ai fini par me rendre compte que je voulais absolument faire du cinéma. Ainsi, il effectue plusieurs stages à l’étranger, fit des cours par correspondance. Il finit par obtenir un diplôme en réalisation cinéma. Mais selon le cinéaste, le rôle des cours par correspondance et d’obtenir un diplôme en réalisation cinéma.
Mais selon le cinéaste, le rôle de ces cours devait uniquement lui faire acquérir le côté théorique des choses. Le reste provenait de sa propre passion. «J’ai commencé à faire des films en vidéo VHS, j’ai essayé de filmer pour apprendre la pratique des techniques de tournage». Parmi ses réalisations figurent deux pièces de théâtre : «Victimes de guerre» ainsi que «Les anges de l’enfer». En outre, il a également réalisé les deux films vidéo : «Le journal d’Amal» et «La mort des fleurs». «Victimes de guerre» ainsi que «Les anges de l’enfer». En outre, il a également réalisé les deux films.
Pour la télévision il a écrit plusieurs épisodes des deux séries produites par Ali N’Production et la deuxième chaîne de télévision marocaine 2M. Ces derniers ne sont autres que Aji N’goulik» (Approche que je te dise !) et «La famille Boundif ». Parallèlement à la réalisation, Abdeslam Kelai écrit également des scénarios pour trois longs métrages dont : «les vagues de la colère », prochainement réalisé par Abdelhay Laraki et produit par Casablanca Films Productions.
Enfin, Abdeslam Kelai a réalisé son premier court métrage : «Happy day». Ce film laisse entrevoir sa fibre social. «Happy day» raconte l’histoire d’un petit garçon de 6 ans prénommé Saïd. Celui-ci est obligé à cause de la misère de sa famille à travailler comme cireur de chaussures. Lors de sa première journée de travail, il sera maltraité, humilié, battu et victime de différentes formes d’agressions.
Il finira par transformer sa boîte de cirage, cassée par une bande d’enfants de la rue, en une petite barque qu’il remettra à l’océan. Finalement, c’est l’histoire des milliers d’enfants victimes de l’exploitation et de la violence. Pour son premier court-métrage, Abdeslam Kali a pensé aux petits enfants qui, dans la société marocaine, sont mis à l’écart, repoussés et ignorés. C’est le message d’un réalisateur qui ne se résigne pas.

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