Culture

Khadija Assad : «Donner une image réelle du Maroc en mouvement»

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ALM : Comment évaluez-vous le niveau de cette 10ème  édition du FNF?
Khadija Assad : Nous ne pouvons qu’en être fiers. Ce festival, qui constitue un espace de rencontres, est considéré comme un grand concours annuel dans le domaine du cinéma. Il développe en nous le sens de la compétition et nous encourage à travailler davantage pour y présenter un nouveau produit de qualité.

Qu’est-ce qui vous a encouragée de jouer le petit rôle de Halima dans «Number One» ? 
Comme la réalisatrice Zakia Tahiri m’a donné la liberté de choisir parmi les personnages féminins du film, j’ai préféré interpréter le rôle de la secrétaire Halima dans «Number One». C’est un  personnage nouveau et très différent de mes autres rôles. Il est très simple mais il a beaucoup plus de sens. Le personnage de Halima représente l’image de la femme marocaine qui se distingue par sa simplicité, sa générosité et son respect de soi et de l’autre. Halima change et sa personnalité s’épanouit grâce au nouveau comportement humain et gentil de son patron.  

Comment expliquez-vous l’absence du duo que vous formez avec votre mari Aziz Saâdallah sur la scène artistique ?
Après le tournage de la sitcom «Lala Fatima», nous avons décidé de nous reposer un peu. Nous avons pensé que c’était le moment de dresser un bilan, de réfléchir et d’analyser notre travail en vue de nous corriger. En fait, ce n’était qu’une petite pause car nous avons préparé et présenté, par la suite, la pièce de théâtre «Nous, chez nous» écrite par moi- même et mise en scène par Aziz Saâdallah. Nous avons  travaillé  sur le film «Le Toubib», réalisé par Aziz Saâdallah. Et nous avons tous les deux joué dans le film «Number One» de Zakia Tahiri. Nous sommes maintenant en train de préparer un feuilleton de trente épisodes pour la deuxième chaîne 2M. Nous visons, à travers ce feuilleton qui s’intitule «Bint bladi» (La fille de mon pays), donner une image réelle et actuelle du Maroc qui est en plein mouvement. 

Vous vivez à Montréal. Ne pensez- vous pas que cela vous pousse à produire moins qu’avant ?
Je continue à travailler comme avant. Et rien ne m’empêche d’écrire ou de réaliser plus de spectacles encore. D’ailleurs, j’ai joué dans une série d’œuvres depuis que j’habite à Montréal  avec ma famille pendant maintenant a cinq ans. 

Quel est le personnage que vous rêvez d’interpréter ?
Je n’ai jamais arrêté de rêver de jouer de nouveaux rôles et de donner encore plus. Il n’y a pas un personnage précis que je rêve d’interpréter.  J’ai aimé tous les rôles que j’ai joués pour le théâtre, la télévision et le cinéma dont le feuilleton «Hiya wa houa» (Elle et lui), la sitcom «Lalla Fatima», ainsi que la pièce de théâtre «Costa ya Watan».

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