Culture

La danse contemporaine en fête à Marrakech

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«Un bébé de quatre ans qui apprend toujours à marcher», telle est la situation de la danse contemporaine au Maroc à travers le festival «On marche». Cet événement international dédié à la danse contemporaine aura lieu du 24 au 31 janvier à Marrakech. La quatrième édition du Festival international de danse contemporaine, organisé par la compagnie Anania, se distingue cette année par l’envergure mondiale qui s’est renforcée et qu’il a acquise au fil des éditions. Ainsi des expériences en provenance des quatre coins du monde se confronteront durant  huit jours, proposant aux spectateurs et aux professionnels de la danse différentes approches et formes d’interprétation chorégraphiques.
On cite parmi les pays participants le Japon, l’Iran, la Norvège, le Madagascar, l’Inde, les USA, le Burkina Faso, l’Italie, la Belgique, la France, la Tunisie, l’Espagne, l’Allemagne en plus du Maroc. «Ce festival conserve les objectifs qu’il s’est fixés dès les premières éditions. Il s’agit d’offrir aux compagnies de danse marocaines une plate-forme internationale où il pourront dévoiler leurs créations et de leur permettre de s’exporter dans d’autres contrés, ainsi que de vulgariser la pratique de la danse contemporaine et de la monter au public marocain», a indiqué à ALM Taoufiq Izeddiou directeur du festival. Parmi les nouveaux concepts développés lors de cette quatrième édition, on note  le programme «Danse contre nourriture», une idée conçue et proposée par Taoufiq Izeddiou.  Il est question d’une présentation de spectacle dans la maison de six familles dans la ville sous inscription, chaque famille d’accueil offrant le déjeuner à l’artiste en contrepartie. La section «Danse F’lappart» revient également cette année. C’est une plate-forme qui s’adresse aux artistes marocains dans divers domaines: arts plastiques, danse contemporaine, installations, vidéo, photos… Ainsi «Danse Flappart»  leur propose de se questionner sur le manque d’espace à la création, et de questionner aussi l’espace de création.
«Nous souhaitons à travers ces deux pôles du programme ramener la danse là où on ne l’imaginait pas. On voudrait se servir de la problématique du manque de lieu que rencontre la danse contemporaine au Maroc pour créer. Le corps et l’espace répondront ainsi à ces contraintes, par l’invention de nouvelles formes d’expressions d’approches chorégraphiques», a expliqué M Izeddiou. Par ailleurs, plusieurs espaces seront investis tout au long de la durée du festival et particulièrement la rue notamment la place Jamâa El Fna. Cette dernière accueillira un spectacle de danse chaque jour à partir de 16 h.
Outre l’invitation de chorégraphes de renommée mondiale, le Festival international de la danse contemporaine «On marche», comptera un important groupe de professionnels notamment l’Organisme national de diffusion artistique. Une institution basée en France et qui comprend une quarantaine de professionnels de la danse (critiques, directeurs de festival, chorégraphes, agents et producteurs…) . Elle sondera le niveau de la danse marocaine pour permettre de futures collaborations avec les participants au festival «On marche». En plus des spectacles de danse, diverses autres activités ponctueront cette quatrième édition notamment des expositions photo, une projection vidéo, et des tables rondes. «La danse contemporaine fait briller le Maroc dans diverses scènes du monde. Elle représente l’image moderne du Royaume. Ainsi cet art a besoin d’être encouragé et promu davantage», conclut Taoufiq Izeddiou.

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