Culture

La Fondation Phosboucraa promeut le patrimoine hassani

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L’événement aura lieu à l’Institut du monde arabe (IMA) à Paris

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L’événement aura lieu lundi prochain, autour du thème «Antoine de Saint-Exupéry et la sagesse des sables». Il se déroulera en trois temps forts : une conférence, une exposition et

un concert.

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En partenariat avec le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) et la Fondation Antoine de Saint-Exupéry pour la jeunesse (FASEJ), la Fondation Phosboucraa, filiale du Groupe OCP, organise un événement culturel qui abordera l’influence du désert marocain sur l’ensemble de l’œuvre de l’écrivain Antoine de Saint-Exupéry.

L’événement aura lieu à l’Institut du monde arabe (IMA) à Paris lundi prochain, autour du thème «Antoine de Saint-Exupéry et la sagesse des sables». Il se déroulera en trois temps forts : une conférence, une exposition et un concert.

L’événement vient créer et installer des passerelles de dialogue entre les communautés quelles que soient leurs cultures. C’est aussi une occasion pour présenter la richesse du patrimoine culturel hassani et le potentiel des 3 régions du Sud du Maroc.

Tout porte à croire que c’est dans le Grand Sud marocain que le Petit Prince, héros d’Antoine de Saint-Exupéry, est né. Il faut dire que l’auteur a vécu pendant 18 mois à Tarfaya, Ex Cap Juby. Aux premières heures de l’Aéropostale, durant l’entre-deux Guerres, les avions partis de Toulouse (France) poussent coûte que coûte toujours plus au sud l’acheminement du courrier. Mais l’autonomie de ces biplans de la Première Guerre ne dépasse pas les 700 km, et il faut établir en 1927 une nouvelle escale après Agadir. Ce sera Cap Juby, alors sous domination espagnole.

Embauché par l’industriel Latécoère, «Saint-Ex» y pose ses valises comme chef d’escale de l’Aéropostale, gère les va-et-vient des Bréguet 14 et négocie avec les tribus locales la libération de pilotes tombés dans le désert et faits prisonniers.

Durant ces 18 mois de vie quasi-monacale, c’est là qu’il a commencé à écrire des romans. Il écrit son premier roman, «Courrier sud», «dont le titre a été suggéré par un autre grand homme, Jean Mermoz, u aviateur. Il y trouve également le décor du Petit Prince. Les décors naturels de la ville de Tarfaya, plantée à la lisière du désert du Sahara marocain, avec Côté face le fort construit par les Anglais et l’océan et le côté pile, le désert avec sa piste d’aviation, ont pu inspirer l’aviateur de l’Aéropostale.

Charmé par cette ville, Antoine de Saint Exupéry y apprit l’arabe dans les tentes autour du thé. Il cherchait la valeur humaine avant tout et c’est dans le désert du Maroc qu’il a vraisemblablement pu la trouver. Ainsi, le Petit Prince voit le jour une décennie plus tard. Antoine de Saint-Exupéry se met en scène lui-même dans son œuvre et raconte l’histoire d’un aviateur qui, à la suite d’une panne de moteur, a dû  se poser en catastrophe dans le désert du Sahara et tente seul de réparer son avion.

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