Le développement de la recherche scientifique en musicologie andalouse requiert l’adoption d’une politique globale visant la promotion des arts et en particulier de la musique andalouse, a affirmé, vendredi à Fès, Mohamed El Yemlahi Ouezzani, chercheur en la matière. Intervenant lors d’un colloque, organisé dans le cadre de la 15ème édition du Festival de la musique andalouse de Fès (24-27 février), en hommage au chercheur et musicologue Larbi Ouezzani, Mohamed Ouezzani a estimé qu’il est difficile pour tout chercheur de réussir dans ses travaux en l’absence d’un cadre universitaire qui lui offre les moyens de réaliser son projet. Selon lui, la recherche en matière de musique andalouse est au point mort pour le moment, étant donné qu’il n’y a pas de spécialistes en la matière. Il n’y a pas non plus de filières universitaires consacrées à la recherche en musicologie ou de bibliothèques spécialisées en la matière, a-t-il dit.