Culture

Laila Hadioui : «Il ne faut surtout pas mélanger sexe et mannequinat»

© D.R

Comment est née chez vous l’idée de devenir mannequin?
Laila Hadioui : À l’âge de 13 ans, j’ai commencé à grandir et j’ai remarqué que j’avais une belle taille. À l’âge de 17 ans, j’ai été sélectionnée pour participer à un défilé organisé par le Collège LaSalle à Casablanca ce qui m’a encouragée à devenir mannequin. Je me rappelle très bien que mon premier défilé était avec la styliste Meriem Allali. C’était un vrai challenge pour moi. Après cet événement, j’ai eu d’autres propositions. J’ai participé à Caftan plusieurs fois. La première fois c’était en 2002. J’ai participé à l’événement les tendances de Ramadan organisé chaque année. J’ai travaillé pratiquement avec tous les stylistes de mode et de haute couture marocains. J’ai participé également à un défilé au Chili organisé par la fondation de la haute couture pour représenter le Maroc.

Comment vos parents avaient réagi suite à votre décision de devenir mannequin ?
Au début, mes parents ont refusé l’idée car le domaine du mannequinat n’était pas connu au Maroc à cette époque. Mais une fois dans le domaine, ils ont constaté que je travaille dans un milieu sain. En plus c’est un domaine où l’on peut gagner beaucoup d’argent.

êtes-vous satisfaite de votre métier ?
Je suis satisfaite de mon parcours et de mon métier du mannequinat même si cette profession ne peut pas être mon seul gagne pain. Je trouve que c’est un métier sympa. Je le fais avec plaisir et par passion. Je peux dire qu’il n’existe pas trop de stylistes et de mannequins qui font des défilés au Maroc ou à l’étranger. La preuve c’est que à Caftan, on remarque qu’il y a plus de mannequins étrangers que de mannequins marocains. Les mannequins marocains sont négligés. Il faut les encourager et leurs donner la chance de devenir plus connus sur la scène.

Quels conseils donnez-vous aux nouveaux mannequins ?
Le mannequin doit prendre soin d’elle. Elle doit faire attention à son corps et son visage et toujours faire des séances de massage et de bien-être. Et surtout, être ponctuelle et disponible, et elle ne doit pas accepter n’importe quel travail. C’est grâce au travail et la compétence quand peut réussir. Il ne faut surtout pas mélanger sexe et mannequinat. Autre conseil, elle doit garder une bonne image d’elle. Elle ne doit pas changer de caractère même si elle change sa façon de marcher ou de s’habiller. Elle doit garder la tête sur ses épaules.

Suivez-vous un régime régulier pour garder votre forme?
C’est sûr (rires) ! Il faut suivre un régime régulier afin de maintenir la même forme et ne pas dépasser une certaine mesure. Je suis une très gourmande. Je mange un peu de tout. J’aime surtout manger les gâteaux sucrés et tous les plats délicieux.

Comment conciliez-vous entre votre vie professionnelle et votre vie privée ?
Je gère mon temps. La femme peut gérer les deux en même temps. J’essaye de donner mon temps à ma famille. Un jour, j’ai annulé une participation dans un film car je devais passer l’été avec ma famille.

Comment évaluez-vous votre expérience au cinéma ?
J’aime le cinéma et je suis en train de découvrir ce magnifique monde. J’ai travaillé aux côtés de plusieurs réalisateurs marocains comme Achraf Eddine Aarabi pour son court métrage «la sirène», avec Noureddine Lakhmari dans la série «Khadiya», avec Abdelkrim Derkaoui dans le film «Oulidate Casa» actuellement dans les salles obscures. Le cinéma est une très belle expérience pour moi.
Cela m’a permis de jouer plusieurs rôles. Etre actrice ce n’est pas la même chose que d’être mannequin.

Pratiquez-vous d’autres activités ?
Je pratique le sport. J’aime beaucoup les voyages et j’aime découvrir d’autres cultures. J’aime les sorties et les rencontres pour avoir des contacts et connaître le monde.
J’aime surtout le shopping c’est important! Je suis aussi mère de foyer. Je m’occupe de ma petite famille et de ma petite fille âgée de 4 ans.

Quel sont vos projets ?
Je suis en train de préparer une émission sur l’immobilier et je prépare aussi un rôle dans le long métrage intitulé «Mafouzi» du réalisateur Mourad Khoudi.

Articles similaires

Culture

Dans le cadre de la Journée Internationale du livre : L’IC organise la Semana Cervantina 2024

L’Institut Cervantès de Casablanca célèbre la Semana Cervantina 2024 avec différentes activités...

Culture

Ouverte au public du 18 avril au 6 mai 2024: La Fondation BMCI et la galerie 38 lancent «Vogue»

La BMCI, à travers sa Fondation et en partenariat avec la Galerie...

Culture

«Moroccan badass girl» de Hicham Lasri à l’assaut des salles nationales

Il évoque la pauvreté, le chômage et le désespoir de la jeunesse

Culture

«Disciples Escoffier Maroc» : Un rendez-vous gastronomique à Rabat

Organisé autour de la transmission à travers les femmes

EDITO

Couverture

Nos supplément spéciaux