Culture

L’art contemporain marocain à l’honneur à Paris

© D.R

Plusieurs galeries marocaines prendront part à YIa Art Fair

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La Kulte gallery Edition mettra à l’honneur art et édition, et installera une sélection de publications en dialogue avec des dessins, collages et photographies.

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art-contemporain-marocain-1Le Maroc sera présent en force à la 7ème édition de la Foire internationale d’art contemporain de Paris, prévue du 20 au 23 octobre 2016. Cette manifestation artistique parrainée par le jeune artiste Mounir Fatmi verra la participation de plusieurs galeries marocaines. Parmi lesquelles on retrouve la galerie d’art «L’Atelier 21», «Le cube indépendant Art Room», et la «Kulte gallery Edition».

Chacune d’elles mettra en avant les artistes marocains et la vigueur de leurs productions. D’ailleurs, L’Atelier 21 présentera un solo show de l’artiste Safaa Erruas. Celle-ci présentera une installation intitulée «Le Sud, cartes et territoires».

«En empruntant la phrase d’Alfred Korzybski, «une carte n’est pas le territoire», Safaa Erruas construit un projet à travers lequel elle s’interroge sur la dimension complexe et fragile d’appartenir à un territoire du Sud. La Kulte gallery Edition mettra à l’honneur art et édition, et installera une sélection de publications en dialogue avec des dessins, collages et photographies. De ce fait, elle présentera une sélection d’artistes reconnus mondialement. En premier lieu figurent les œuvres de l’artiste photographe Fatma Mazmouz. Celle-ci participe avec son projet «Super Oum».

«Connue par un travail sur son propre corps de femme enceinte, cette artiste s’attache à mettre à l’œuvre, souvent par le biais de l’humour, voire de l’absurde, une véritable pensée sur nos modes de représentation, et sur nos modes de réflexion». De son côté, on distingue l’œuvre «Inti Khabat, 2007-2015», de Faouzi Laatiris. Il s’agit d’un livre construit autour d’une série de photographies de l’artiste. «Les élections/Inti Khabat épousent des formes rectangulaires et colorées. Elles deviennent par l’installation un symbole prétexte qui consacre l’absurde. Le caractère insolite des bâtiments où figurent ces fresques électorales rectangulaires et la mise en scène de l’artiste nous invitent dans un monde où règne l’absurde». La galerie montre également l’œuvre «On Sharpener» de Mustapha Akrim. «Le travail de cet artiste interroge le rapport à la citoyenneté, au droit, au travail, pour donner à voir au spectateur une autre lecture de l’histoire sociale, politique et économique».

Enfin, «Le cube indépendant Art Room» montre le projet «Résistance» d’Abdessamad El Montassir. Il s’agit d’un processus de travail nourri de plusieurs travaux et recherches qui ouvre des espaces de négociation sur des questions liées au territoire et aux notions de résistances politiques, culturelles, sociales et individuelles. Originaire de Boujdour, au sud du Maroc, Abdessamad El Montassir analyse et utilise comme point de départ à son travail la zone géographique où il a grandi. Son écriture plastique est pétrie à la fois de la fragilité des souvenirs, mais aussi d’événements plus concrets des temps présents.

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