Culture

L’art de la photo sillonne les villes marocaines

© D.R

La 4ème édition des Rencontres internationales de la photo de Fès accueille depuis le début du mois de juin plusieurs photographes et vidéastes internationaux. Organisées par l’Institut français de Fès, ces rencontres qui ont pour thème «Villes frontières» sillonneront d’autres villes du Royaume.
Parmi les invités de Fès, on note une exposition issue des Rencontres de Bamako avec sa dernière Biennale de fin 2009, installée à la Galerie Rio de Fès jusqu’au 4 juillet. Elle réunit les photographes Abdoulaye Barry, Jodi Bieber , Uche Okpa Iroha, Baudouin Mouanda, Zanele Muholi, Salif Traoré – Ismail Bahri, Jack Bengthi, Berry Bickle, Mounir Fatimi, et autres. «Ces artistes constatent l’érection de murs infranchissables entre nations, qui confortent les identités nationales, sociales et culturelles au détriment, voire au mépris des migrants ballotés par une histoire qui leur refuse toute dignité», a écrit Jean Dedolin, Commissaire des rencontres de la photo de Fès. Pour sa part, le duo artistique catalan Red Caballo dont la pratique documentaire de l’image détourne un mécanisme de représentation propose l’exposition «Estudio Rambles» qui est le fruit d’un premier travail à Barcelone. Installée sur l’Avenue Hassan II de Fès jusqu’au 4 juillet, cette exposition présente une alternative aux systèmes de production de l’image et de son autorité qui s’impose. Le périple prend fin à Cordoue, avec laquelle Sanchez Moreno joue de la frontière du jour et de la nuit, pour magnifier la jumelle de Fès en terre andalouse. Son exposition comprend 40 photographies et elle se poursuit jusqu’au 14 juillet à l’Institut français de Fès. Par ailleurs, les rencontres internationales de la photo sillonneront d’autres villes. À Rabat, c’est le photographe suisse René Burri qu est à l’honneur à la galerie Allal Fassi de Rabat, et ce jusqu’au 26 juin, avec son exposition «Blackout New York». Il s’agit d’un reportage inhabituel qui joue avec le royaume des ombres, passage ou frontière entre lumière et obscurité. Pour sa part, la photographe Catherine Izzo offre son Istambul carnet curieux à la galerie Delacroix de Tanger jusqu’au 4 juillet. Ces photographies qui dévoilent le paysage de l’Istambul et des photos qui subliment le gris. «J’ai toujours eu l’envie sans jamais le faire d’y déposer un bateau de papier et de suivre son chemin brinquebalant vers Marmara», lit-on dans un extrait de son livre «Istambul carnet curieux». « Le voile essentiel» est l’exposition de Diana Lui à la galerie 127 de Marrakech et se déroulera jusqu’au 3 juillet. «Cette exposition codifie et réinterprète le rôle esthétique de ce dernier pour se cacher ou se protéger, pour exclure, honorer, montrer, révéler ou inclure. Tissant un lien fort avec un Clérambault à la vision épurée de la matière mais à la lecture hautement symbolique de l’objet», a indiqué M.Dedolin. Elle vise à se concentrer exclusivement sur la manière dont le voile est porté de nos jours et par conséquent sur l’esthétique du voile sur les corps.

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