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Le 11ème Festival international de la mode en Afrique à Dakhla

© D.R

Il se tient pour la 1ère fois au Maroc du 21 au 24 novembre

Une première au Maroc. Le 11ème Festival international de la mode en Afrique (Fima) se tiendra, du 21 au 24 novembre, à Dakhla sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI. Une édition qui coïncide avec les vingt ans d’existence de cette manifestation unique en son genre. «D’année en année et de succès en succès, le Fima s’affirme de plus en plus dans l’agenda culturel comme un rendez-vous international incontournable des professionnels de la mode : modélistes, stylistes, mannequins…», précise le styliste nigérien Alphadi, de son vrai nom Seidnaly Sidhamed, président fondateur du Fima. Cette 11ème édition sera, selon ses dires, «une occasion de plus pour consolider les acquis et confirmer nos ambitions pour le continent africain».

Quant au programme de cette manifestation, il comprend des colloques, ateliers, expos-ventes de produits artisanaux et d’autres rencontres qui réuniront des acteurs culturels, professionnels du tourisme, artistes et opérateurs économiques des cinq continents, pour des échanges. «Né sous la devise paix-culture-développement, le Fima est au carrefour de l’histoire et à la croisée des cultures», enchaîne M. Alphadi.

En détail, l’édition 2018 sera marquée par la célébration d’une épopée de vingt ans. Déjà, le Fima n’a cessé, au fil des ans, de cultiver chez les jeunes créateurs et mannequins africains l’excellence et la qualité. De plus, la formation professionnelle est un volet très important parmi les acquis et les perspectives du Fima. D’ailleurs, le projet de l’Ecole supérieure de la mode et des arts (ESMA) à Niamey, sur le modèle de l’Institut français de la mode (IFM) de Paris, est en passe de devenir une réalité. La première pierre a été posée en 2009.

L’objectif étant de soutenir la création d’entreprises et leur développement dans les métiers de la mode et des arts en vue d’une industrialisation de la filière mode et de ses métiers connexes. De surcroît, le Fima a initié, lors de sa troisième édition, ses premiers concours top models et jeunes créateurs, afin de promouvoir les jeunes talents en leur offrant un tremplin pour leur future carrière. De nombreux visages ont ainsi émergé à l’occasion de cet événement très suivi et reconnu dans tout le milieu de la mode internationale. Aussi, l’artisanat occupe une place de choix dans l’organisation du festival. Les artisans professionnels et amateurs profitent, avec le Fima, d’un cadre d’échanges idéal avec la présence d’un quartier marchand sur site et de l’espace d’expos-ventes.

En hommage à l’artisanat nigérien, le Fima a initié un concours national de créativité dont la première édition s’est tenue en 2016. La seconde édition aura lieu quelques semaines avant le Fima 2018. Les lauréats représenteront le Niger lors du rendez-vous de Dakhla dont le budget s’élève à 25.000.000 DH et auquel 30.000 visiteurs sont attendus. Le tout étant marqué par des défilés de mode.

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