Culture

Le cinéma aime notre Sahara

© D.R

Une nouvelle superproduction cinématographique confirme le regain d’intérêt des cinéastes étrangers pour le Maroc. Après la panique qui a succédé à la guerre de l’Irak et aux attentats du 16 mai, les exécutants marocains sont de nouveau confiants en l’avenir. La bataille d’Alexandre le Grand est gagnée ! Le tournage de ce film d’Oliver Stone, d’un budget de 180 millions dollars, débute le 22 septembre du mois courant dans le Royaume. Une autre superproduction, conduite par le réalisateur Ridley Scott, est attendue. Il s’agit du «Royaume du Paradis», dont le budget dépasse également 150 millions, et qui portera sur la période oecuménique du règne de Salah Eddine Al Ayoubi. Le tournage de ce film débuterait en janvier 2004. La troisième superproduction, encore inconnue, est un long-métrage intitulé «Sahara». Son budget dépasse également 150 MDH. Dirigé par Breck Eisner, ce film est coproduit par Paramount Pictures (USA) et Central Partnership (Russie). Penelope Cruz et Matthew McConaughey y tiennent les premiers rôles. «C’est un film d’aventure, genre Indiana Jones», nous précise Karim Abou Obayd, actionnaire dans la société de production «Dune films», établie à Marrakech. Il a effectué les premiers repérages à Erfoud, Casablanca et Marrakech, et attend une réponse définitive sur la date du début des prises de vue. «J’aurais une réponse dans deux semaines, mais je préfère rester prudent tant que je n’ai pas encore signé de contrat», dit-il. La géographie diversifiée du Maroc devrait pourtant l’incliner à l’optimisme. Le Royaume est tout à fait désigné pour le tournage des scènes extérieures de «Sahara» dont les événements se déroulent en Egypte. Parti à la recherche d’un trésor, Dirk Pitt (Matthew McConaughey) met la main sur une belle scientifique des Nations-Unies, Eva Rojas (Penelope Cruz), dont il ne tarde pas à s’amouracher. Celle-ci étudie une épidémie mystérieuse qui conduit à la folie, au cannibalisme et à la mort des milliers d’Africains du nord. Une usine de déchets nucléaires est à l’origine de l’épidémie. Un dictateur africain a permis l’installation de cette usine qui menace d’éteindre la vie aquatique dans le monde. Dirk Pitt engage une bataille, pleine de rebondissement, entre un très riche industriel, pourvoyeur de pollution nucléaire, et le tyran sanguinaire qui profite de ses largesses. Dans sa lutte du bien contre le mal, Pitt trouvera des réponses à des énigmes, comme l’assassinat d’Abraham Lincoln et la disparition de Kitty Manock, pionnière de l’aviation britannique. Voilà ce que promet le synopsis de «Sahara» aux amoureux des aventuriers preux et sans reproche.

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