Culture

Le Festival de Casa aura lieu en 2004

Le Festival tellement attendu de Casablanca aura lieu en 2004. Les organisateurs s’y préparent. Ils ne veulent plus précipiter les choses comme ils l’ont fait lors des deux premières éditions avortées. Cette fois-ci, 2004 sera la bonne année pour la naissance du grand festival de Casablanca. Les responsables du festival ne tiennent pas à ce qu’on les nomme. Seraient-ils devenus superstitieux après avoir claironné, en vain, la naissance de cette manifestation lors de la précédente année ? Il est vrai que le tapage médiatique qui a accompagné cet événement ne sera pas de sitôt effacé des mémoires…
En ce qui concerne les préparatifs de l’édition 2004 du Festival, un responsable nous a confié : « Le comité de réflexion est en train d’étudier la possible reconduction du cahier de charges ou non ». Rappelons que le premier cahier de charges, axé autour du thème de la modernité de Casablanca, était trop chargé. Il réservait une grande part à la musique, mais également à l’architecture et aux arts plastiques. Pour un festival qui veut s’imposer par son identité dans le paysage artistique marocain, il vaut mieux éviter l’effet fourre-tout et chercher à surprendre, à étonner et à apporter du neuf, tout en gardant à l’esprit une conception de base. Or, le concept fondateur sur lequel repose le cahier de charges du premier Festival de Casablanca est difficile à trouver. Le thème du festival était modernité de la ville. Modernité est toutefois un terme trop général, trop large pour constituer réellement un moule de façon à ficeler les programmes d’une manifestation artistique.
Casablanca mérite un autre générique qu’un lieu commun. Modernité convient certes à l’identité de la ville, mais ce mot ne sort pas des sentiers battus. Aux concepteurs de la manifestation de trouver mieux. Ils semblent en tout cas déterminés à prendre leur revanche sur tous ceux qui ont ri du flop de l’édition précédente. Le fait de ne pas renoncer au festival est une preuve d’opiniâtreté louable. « Les réunions avec les partenaires sont imminentes », précise le même responsable.
En ce qui concerne 2003, les Casablancais devront se contenter des manifestations organisées dans le cadre de la fête internationale de la musique, souligne ce même responsable. L’année dernière, des milliers de personnes ont assisté aux concerts de Faudel ou Nass El Ghiwane. Les jeunes se sont dépensés sans demi-mesures. Des concerts gratuits qui ont certes introduit un air de fête dans la ville, mais qui n’ont pas la densité d’un festival. Cette fête de la musique a peut-être consolé les Casablancais du festival dont ils ont été privés. Il ne faudrait pas s’habituer à les consoler de l’ajournement d’une grande manifestation par un événement de moindre envergure.

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