Culture

Le quartier Gueliz au pas de danse

© D.R

Taoufik Izzediou voit son rêve se réaliser. Conscient du manque d’espaces consacrés à la danse contemporaine, cet artiste s’est fixé un objectif, a savoir revaloriser la danse et de révéler ses talents. C’est dans ce but, que ce danseur qui préside aux destinées de la compagnie «Anania» a créé les rencontres chorégraphiques de Marrakech.
Après la première édition lancée l’année dernière, il récidive. Accompagné des membres de sa compagnie, il ose une deuxième édition. Du 22 au 27 janvier, les amateurs de la danse contemporaine ont rendez-vous avec les rencontres de Marrakech, plus connues sous l’intitulé : « …On marche.. ». Cette année, le programme de la manifestation sera beaucoup plus élargi. Taoufik Izzediou et son équipe ont tenu à donner de la consistance à cette manifestation née dans la douleur. «Cela faisait cinq ans que je réfléchissais à ce concept de rencontres. Avec très peu de moyens et avec le bénévolat des danseurs, nous nous sommes jetés dans l’eau», témoigne l’artiste. Si la première édition s’est organisée de manière artisanale, la deuxième expérience promet plusieurs nouveautés. En plus de Dar Taqafa, l’espace classique où se sont déroulées la plupart des manifestations l’année dernière, d’autres lieux entrent en jeu lors de cette édition.
Le parc de Moulay Abdesslam, l’Institut français de Marrakech, le théâtre Royal, le Palais Badii, Dar Bellarj et Dar Cherifa vont tous abriter des performances et des spectacles de danse contemporaine. Plusieurs danseurs étrangers, venus de France et d’Allemagne, vont animer des spectacles. Grâce au partenariat avec le Centre chorégraphique national (CNC) de Tours et l’ambassade de France au Maroc, l’équipe d’organisation a pu inviter plusieurs danseurs de l’autre rive de la Méditerranée. C’est le cas de Bernardo Montet, directeur du CNC de Tours, qui a mis en scène la chorégraphie « o More ». Cette création interprétée, par six danseurs et trois musiciens, sera présentée le mercredi 24 janvier à 16 heures,  en plein air au Palais Badii.
L’Allemand Tchekpo Dan Agbetou sera également de la partie. Son solo «L’envol du vent II» sera dévoilé au public lors de la clôture le samedi 27 janvier à Dar Taqafa au quartier Daoudiate. Quant à Taoufik Izediou, il ne privera pas le public de sa création. Il présentera deux spectacles. Le premier devenu aujourd’hui célèbre : «Clandestins : cœur sans corps»  et le second «Désert et désirs » réalisé en résidence d’artistes en duo avec la danseuse Bouchra Ouizguen.
En plus des spectacles, il y aura également des improvisations, des ateliers et des projections de vidéo de danse au théâtre Royal de Marrakech. «Nous avons loué des vidéos sur la danse à la cinémathèque de Paris et nous allons les présenter aux visiteurs dans le hall du théâtre Royal», précise Taoufik Izzediou. Autre originalité de cette édition : le concept danse F’lappart. Quatorze danseurs ont été sélectionnés pour présenter leurs créations. Ils sont invités à les dévoiler au public. Après avoir été des œuvres réalisées en intimité, elles s’offrent aux regards. 

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