Culture

Le rêve des Palestiniens déplaît aux Israéliens

Un roman fait beaucoup de bruit en ce moment en France. Il s’agit de « Rêver la Palestine », un roman jugé pro-palestinien. Les événements de ce roman se passent dans la bande de Gaza entre 1995 et 2002. Son auteur s’appelle Randa Ghazy, une adolescente qui vit en Italie. Publié par les éditions Flammarion, ce livre est destiné à la jeunesse. Il a provoqué le rassemblement de plusieurs dizaines de personnes devant cette maison d’édition, rapporte l’AFP. Que reprochent ces personnes au livre ? Le fait qu’il décrive la réalité du vécu des Palestiniens, et par conséquent de ternir l’image des Israéliens.
La Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra) a demandé, mardi dernier, au ministre de l’Intérieur et au garde des Sceaux de prendre des mesures légales contre ce livre présentant, selon elle, « un danger pour la jeunesse en raison de la place faite au crime, à la violence, à la discrimination ou à la haine raciale ». Elle n’est pas la seule à réclamer la censure de ce livre. Une association para-militaire, dirigée par Gilles Taieb, président de l’Association pour le bien-être du soldat israélien, est à l’origine du rassemblement autour de la maison d’édition Flammarion. Le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) n’est pas resté indifférent à la parution du roman. Il qualifie cet ouvrage de «véritable bombe incendiaire». Il a affirmé que «de très nombreux passages constituent une incitation à la violence, une apologie du terrorisme et du djihad ainsi qu’une incitation à la haine raciale et antisémite». Tout cela est très amusant, parce que toutes ces institutions ont témoigné leur soutien à «Plate-forme», le livre de Michel Houellebecq, publié également chez Flammarion, où cet écrivain insulte l’islam.

Articles similaires

Culture

Dans le cadre de la Journée Internationale du livre : L’IC organise la Semana Cervantina 2024

L’Institut Cervantès de Casablanca célèbre la Semana Cervantina 2024 avec différentes activités...

Culture

Ouverte au public du 18 avril au 6 mai 2024: La Fondation BMCI et la galerie 38 lancent «Vogue»

La BMCI, à travers sa Fondation et en partenariat avec la Galerie...

Culture

«Moroccan badass girl» de Hicham Lasri à l’assaut des salles nationales

Il évoque la pauvreté, le chômage et le désespoir de la jeunesse

Culture

«Disciples Escoffier Maroc» : Un rendez-vous gastronomique à Rabat

Organisé autour de la transmission à travers les femmes

EDITO

Couverture

Nos supplément spéciaux