Culture

Le vol libre, une façon d’explorer autrement la nature

Ces derniers temps, les touristes ont découvert une méthode inhabituelle et originale pour parcourir le Maroc, c’ est le parapente, qui donne l’occasion d’explorer des sites naturellement préservés par leur situation géographique et bénéficient de conditions aérologiques particulièrement favorables. Via un vol libre au au-dessus des paysages surprenants de l’Atlas, ce sport donne une sensation forte pour ceux qui cherchent le plaisir aux sommets culminant entre 200 et 4400 mètres.
Ce sport un peu méconnu offre la joie de pouvoir voler sans aucun moteur, avec juste un léger vent sur le visage pour compagnon, le parapentiste, qui voudra progresser, apprendra à utiliser deux courants ascendants afin de remonter et prolonger son vol. Le premier est le vol thermique et qui consiste à utiliser des courants thermiques pour monter. Ces courants résultent du fait que de l’air plus chaud que l’air qui l’entoure est moins dense et a donc tendance à s’élever. Le second est le vol dynamique qui consiste à utiliser le vent lorsqu’il rencontre un relief comme un falaise ou un montagne. Face à cet obstacle, le vent prend une trajectoire à composante verticale pour le surmonter et crée une zone ascendante dans laquelle les parapentes peuvent monter.
Seulement pour pouvoir pratiquer le parapente en toute sécurité, il obligatoire de passer par un stage de formation et durant lequel le stagiaire, apprend la formation au pilotage d’un parapente, en plusieurs étapes et qui sont ; les bases du pilotage du parapente, le contrôle de la voile, décollage, la gestion d’un plan de vol, intégration en circuit et atterrissage, initiation aux techniques treuils notamment enrouleur et dévidoir. Au fur et à mesure du déroulement du stage, le stagiaire reçoit des cours théoriques portant sur l’aérodynamique, le mécanique de vol, ainsi que certaines connaissances de météorologie et d’aérologie, qui demeurent nécessaire pour déterminer le moment d’exercer ce loisir . 
«Nos offrons à notre clientèle un stage initiation progression, qui se décompose en 4 niveaux, chaque niveau correspond à un ou plusieurs exercices en vol pédagogiques en parapente biplace avec un moniteur, et la majorité de nos stagiaires réussissent des vols solos après 10 à 12 vols en compagnie du moniteur», confie à ALM Abdrahim, jeune gérant d’une maison d’hôtes, dans la région d’Aglou à Tiznit, et qui offre des cours et des stages de parapente à sa clientèle.
Après avoir acquis les bases du décollage et avant de profiter des joies du vol, il faut d’abord que le stagiaire apprenne à atterrir quasiment n’importe où et dans n’importe quelles conditions. Pour sa sécurité le parapentiste avant d’avoir décollé, il faut déjà avoir prévu où l’on peut atterrir.
Pour sa composition, le parapente contient une aile, à laquelle est suspendue la sellette par des suspentes. Le pilote dispose de deux commandes pour manœuvrer ainsi que d’un dispositif d’accélération utilisable aux pieds et à la main, et qui joue le rôle d’accélérateur ,et souvent d’un parachute de secours intégré soit à la sellette, soit en poche ventrale.
Toutefois, en plus du casque que doit mettre obligatoirement le parapentiste, il doit porter des chaussures montantes, utiliser de protections sur la sellette ,ramener avec lui un radio qui lui permet d’être en relation avec d’autres pilotes, d’être encadré par des moniteurs en école ou encore d’écouter les balises indiquant en général la force et la direction du vent. «Pour être un bon parapentiste, il faut une bonne maîtrise du décollage et de l’atterrissage, savoir piloter en turbulences, s’assurer des trajectoires et du relief pendant le vol, procéder à une analyse préalable des conditions de vol, vérifier régulièrement le matériel, avoir déjà effectué une bonne formation, et enfin être dans de très bonne condition physiques et mentale», conseille Jack Adam, l’une des fans du parapente dans les régions montagneuses du Royaume, notamment le sud d’Agadir, qui offre selon lui des différentes possibilités de vol dynamique sur les reliefs surplombant des plages immenses , ce qui représente l’itinéraire idéal pour s’initier ou se perfectionner sur les dunes, falaises ou petites montagnes côtières entre 200 et 300 mètres de dénivelé.

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